Faut-il établir un examen d’entrée en classe de sixième ?

Portée par l’ancien Ministre Claude Allègre dans son dernier livre « 10 questions +1 sur l’école » (éditions Michalon), l’idée qui se heurtait hier à l’hostilité farouche des syndicats semble peu à peu faire son chemin. Un élève de 6ème sur deux ne maîtrise pas suffisamment la langue française pour réussir au collège. Pour autant, si l’idée d’un examen ne paraît pas scandaleuse en soi, s’agit-il de la bonne réponse ? Faut-il en effet s’attacher à favoriser la réussite du plus grand nombre aux dépens de ceux qui échouent ?

Portée par l’ancien Ministre Claude Allègre dans son dernier livre « 10 questions +1 sur l’école » (éditions Michalon), l’idée qui se heurtait hier à l’hostilité farouche des syndicats semble peu à peu faire son chemin. Un élève de 6ème sur deux ne maîtrise pas suffisamment la langue française pour réussir au collège. Pour autant, si l’idée d’un examen ne paraît pas scandaleuse en soi, s’agit-il de la bonne réponse ? Faut-il en effet s’attacher à favoriser la réussite du plus grand nombre aux dépens de ceux qui échouent ?

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

6 réflexions sur « Faut-il établir un examen d’entrée en classe de sixième ? »

  1. Ne faudrait-il pas tout d’abord que les enseignants fassent leur propre examen de leur incompétence et de leur impéritie dans le domaine qui leur est confié?
    Car à mal former ceux qui demain auront peut-être la vocation d’ enseigner nous risquons le développement exponentiel de la bétise et de l’inculture.

  2. Il est évident que le collège unique est un échec et que notre système éducatif, à ce niveau, doit-être repensé, dans un seul objectif : « faire fructifier au mieux les talents de chacun »
    Il faut donc, en effet trouver une méthode qui peut être un examen national ou plus simplement (et certainement moins onéreux) une validation des acquis par les enseignants de CM2.

    Pour ceux qui auraient validé l’essentiel des acquis, pas de changement, sauf que l’on pourra créer des classe de 28-30 élèves, puisque enseigner dans ces classes de niveau plus homogène sera plus aisé, cela permettra des économies d’heures qui profiteront aux plus faibles.

    Pour ceux qui ont rencontré quelques difficultés, il faut créer des classes à effectifs plus réduits (18-20), dans lesquelles sera mis en place un enseignement le plus personnalisé possible, afin de mieux cibler les difficultés, de donner à chacun la chance de combler ses lacunes et de progresser dans les matières dans lesquelles il réussit.
    On pourrait mettre en place un système de tutorat, un professeur s’occupant plus particulièrement de 6-7 élèves.

    Il faudra bien sur, que ces deux systèmes cohabitent afin de permettre, chaque année aux enfants de passer de l’un à l’autre.
    Lors du passage en seconde, l’ orientation pourra alors mieux se faire en fonction des projets d’avenir des enfants et de leurs capacités. Le système actuel, qui permet l’obtention d’un BTS, voire d’une école d’ingénieurs ou de commerce, à des élèves qui sont passés par un BEP puis un BAC Pro fonctionne bien et mérite d’être mieux reconnu et plus répandu.

    Enfin, pour ceux qui à la fin du primaire sont en très grande difficulté, il existe des classes telles que les SEGPA, dans lesquelles des enseignants spécialisés font un excellent travail et apportent aux élèves les connaissances indispensables à leur insertion dans notre société.

    Enfin, une dernière chose qui me paraît primordial, c’est le retour des notions de discipline et de valeur du travail dans les établissements scolaires, ceci n’est possible que si les enseignants sont respectés, à la fois par les élèves mais aussi par leurs familles.
    Un enfant qui entend sans arrêt des critiques sur les profs aura naturellement des difficultés à écouter et suivre les conseils des enseignants.

  3. Message pour Raménela,
    Bonjour,
    il ne faut pas tout mettre sur le dos des enseignants… ce sont avant tout des pédagogues, des éducateurs dans le meilleur sens du terme. Voilà leur vraie mission. Mais on leur a demandé aussi d’être des éveilleurs de talents, des agents de discipline, des profs de "savoir vivre ensemble"… Trop de parents incompétents se sont déchargés sur eux, exigeant même souvent qu’ils transforment des crétins en génies. Vanité des parents qui pensent toujours que leurs enfants ont des destinées exceptionnelles… Redonnons aux enseigtnants la place qui est la leur. Et remettons les parents à leur pace !
    PS : super blog Laurent ! Bravo pour la variété des sujets ! J’ai essayé le test politique qui donne la tendance à laquelle on appartient. Je suis plutôt tendance centriste, je me suis retrouvé étiquetté nettement radical de gauche. C’est un parti qui défend des valeurs intéressantes, dommage qu’il soutienne Mme Royal.

  4. à Anne DORGEL

    Je suis tout à fait d’accord avec vous sur la définition de la mission des enseignants, et si je critique, c’est parce qu’une minorité peut-être, mais agissante et revendicative, est sortie du cadre de la mission de base; par obéissance sans doute, par facilité peut-être!
    Quant à qualifier de crétins les enfants je ne m’y risquerais pas.
    Au moment des semis de printemps ne disons pas que la terre est mauvaise, soyons de bons jardiniers et la récolte sera bonne!
    D’accord également pour la démission parentale, mais alors demandons le changement d’appellation du ministère de tutellepour celle plus en accord avec la mission originelle: Ministère de l’Instruction Nationale.
    Que les enseignants soient avant tout des pédagogues, j’en doute; une part importante certainement, mais pas tous. Si cela était nous serions dans le constat de résultats meilleurs.
    D’accord encore avec vous sur la qualité du blog qui nous fait échanger.
    N’ étant pas loin de vos opinions supposées, avant classement par le test politique, je peux vous affirmer que si Mme ROYAL est au second tour je mettrai en berne le drapeau.

  5. C’est la 1° fois que je vais sur le site de Laurent Dejoie à qui je souhaite tous mes voeux de courage, de plaisir et d’efficacité dans la dejoiesphère.
    Je remercie Simone pour son intervention et notamment son témoignage éclairé en faveur des SEGPA qui effectivement essaient de remplir leur mission au service des jeunes qui cumulent des difficultés d’adaptation scolaire liées à d’autres sociales, psychologiques voire sensorielles ou motrices.
    La municipalité de Vertou a toujours soutenu la SEGPA au Collège Jean Monnet et donc les élèves dits défavorisés ( exemple: le rôle déterminant exercé par son ancien maire Luc Dejoie et poursuivi par le maire actuel au profit de la réhabilitation des ateliers de la SEGPA.

  6. je ne suis pas d’accord avec vous la segpa m’a freiné .Actuelllement édutiante en BTS comptabilité je trouve que la segpa m’a empêché d’être évoluer. En segpa je n’ai rien appris (c’est un niveau très en dessous ) ,on m’a mise en segpa car une prof ne m’aimait pas et mes parents se sont fait berné par la prof. La segpa ne convient pas aux élèves motivés à s’en sortir . Le tempsque j’ai passé en segpa m’a rien servi je m’ennuyais royalement pendant les ateliers. c’est vrai qu’a cette époque j’ai été trop timide pour m’exprimé ce j’ai regretté . Je me suis débrouiller toute seule pour arrivé en BTS , j’ai due passer un BEP mais j’étais à un niveau supérieur par rapport aux autres élèves puis j’ai un bac STG où je l’ai eu avec la mention assez bien j’ai fait tout ceci pour dire qu’un élève peut s’en sortir si il est motivé ,car je sais d’autres élèves ont arrêté leur études eet sont en chômge. Alors arretez de dire que la segpa offre des débouchés on peut s’en sortir que soi-même

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