SERVICE MINIMUM

De retour après quelques jours d’absence, et même si j’avais des nouvelles de VERTOU, il est toujours surprenant de reprendre contact avec l’actualité. Lire les journaux d’une semaine avec quelques jours de décalage mais en même temps donnent une vision accelérée et concentrée de l’actualité. Le débat sur le service minimum a occupé la semaine passée. Il est surprenant de voir certaines réactions étonnées alors que cette question a été évoquée au cours de la campagne présidentielle. On a vraiment l’impression que certains n’en reviennent pas que les engagements pris soient tenus. Sur ce sujet, on comprend que le risque de remise en cause du droit de grève puisse inquiéter encore que dans le texte du projet on voie mal ce qui le menace. Il y a notamment une mesure prévue dont je n’arrive pas à savoir pourquoi elle est critiquée : il s’agit de celle prévoyant, passé 8 jours de grève, un vote à bulletin secret sur la poursuite ou non de la grève. Comment peut-on critiquer l’expression par un vote de l’opinion des travailleurs d’une entreprise ou d’un service public? Drôle de vision de la démocratie qui n’est pas sans rappeler celle des mouvements gauchistes lorsque j’étais à l’université et qui se refusaient à tout vote à bulletin secret des étudiants pour décider ou non la poursuite d’une grève!

De retour après quelques jours d’absence, et même si j’avais des nouvelles de VERTOU, il est toujours surprenant de reprendre contact avec l’actualité. Lire les journaux d’une semaine avec quelques jours de décalage mais en même temps donnent une vision accelérée et concentrée de l’actualité. Le débat sur le service minimum a occupé la semaine passée. Il est surprenant de voir certaines réactions étonnées alors que cette question a été évoquée au cours de la campagne présidentielle. On a vraiment l’impression que certains n’en reviennent pas que les engagements pris soient tenus. Sur ce sujet, on comprend que le risque de remise en cause du droit de grève puisse inquiéter encore que dans le texte du projet on voie mal ce qui le menace. Il y a notamment une mesure prévue dont je n’arrive pas à savoir pourquoi elle est critiquée : il s’agit de celle prévoyant, passé 8 jours de grève, un vote à bulletin secret sur la poursuite ou non de la grève. Comment peut-on critiquer l’expression par un vote de l’opinion des travailleurs d’une entreprise ou d’un service public? Drôle de vision de la démocratie qui n’est pas sans rappeler celle des mouvements gauchistes lorsque j’étais à l’université et qui se refusaient à tout vote à bulletin secret des étudiants pour décider ou non la poursuite d’une grève!

.

Partager :

Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

5 réflexions sur « SERVICE MINIMUM »

  1. Comment ne pas trouver la réponse relative au « vote à bulletin secret sur la poursuite ou non de la grève » que dans la crainte d’un nouvel affaiblissement de la représentation syndicale . Le taux de syndicalisation en France est le plus faible de tous les pays développés -7 %- tandis qu’il dépasse les 90% en Suède , 85% au Danemark , plus de 70% en Finlande.
    Or dans aucun de ces pays il n’y a de service minimum légal, ni en Allemagne , Belgique ou Grande-Bretagne .
    La grève (appelée aussi mouvement social) est en France selon les syndicats ,le moyen ultime d’attirer l’attention du gouvernement ou des patrons sur une situation jugée inacceptable par les travailleurs (ou une partie ) et qui devient très vite tout aussi inacceptable pour d’autres qui la subissent (se considérant à juste titre « otages » ).
    La plupart des pays d’Europe en ont tiré les conséquences qui s’imposaient et favorisé la création et le développement de syndicats capables de relayer les revendications des salariés , d’éviter que les conflits naissent , parfois jusqu’au blocage.
    Ne faudrait-il pas commencer par là d’autant qu’un autre sujet – celui de la sécurité sociale professionnelle (dit fléxisécurité au Danemark et souvent avancé comme référence)- risque d‘être un nouveau casse-tête pour le gouvernement sans un partenariat total avec les syndicats.
    Mais il est vrai comme disent certains que dans le mot grève il y a rêve. Il ne reste plus qu’à trouver l’accent qui rapproche les intérêts des uns et des autres comme l’aurait dit Montherland .

  2. bien vu, M. le maire.
    C’est vrai que vu de l’extérieur, j’ai toujours un peu de mal à comprendre qu’un élu ne respecte pas les lois.
    J’avais eu ce sentiment vis à vis de M. Noël Mamers comme vis à vis de certains élus locaux.

  3. En réponse à Joël Rolland : Ne comparons pas un âne à un pur sang… Pour ce qui est du service minimum, cette loi n’est pas très compliquée à mettre en application et rapidement applicable il me semble. Pour ce qui est de la loi SRU, on n’atteint pas 27% de logement dit social (terme que je n’aime pas trop) en claquant des doigts du jour au lendemain. D’ailleurs nous payons une amende à cause de cela. Peut-être faudrait-il aussi songer à des sanctions pour ceux qui n’ont pas souhaité assurer ce service minimum pour les familles ne pouvant pas s’occuper de leurs enfants pendant les grèves…

  4. Lisant les interventions de Joêl Rolland et Jocelyn, je ne peux qu’être d’accord avec Jocelyn; en effet l’Histoire de Vertou n’a pas permis de respecter les 20% légaux, mais comme souligné, une amende est payée pour ce manquement à la régle. Il n’y a pas de sanction pour les maires qui sont en désobéissance civique concernant le service minimum. Faut-il en prévoir?
    Le quota de logements dits sociaux est depuis maintenant plus d’un mandat respecté par la municipalité à l’occasion de tout programme nouveau et souvent dépassé pour récupérer le retard, mais vous conviendrez Mr Rolland qu’il n’est pas facile, partant d’un chiffre bas de parvenir rapidement à un rattrapage de niveau.
    Un quota fixé arbitrairement est-il d’ailleurs une bonne solution?
    On mesure aujourd’hui que pour obtenir un résultat de 80% de bacheliers, on est obligés de baisser le niveau de l’examen, dévalorisant le diplôme et leurrant ainsi les titulaires qui ne trouvent pas d’emploi pour défaut de qualité.
    Faudrait-il comme par le passé pour les logements, batir à la hâte et de mauvaise qualité, pour répondre à un quota fixé?
    Le débat reste ouvert, mais convenez que Laurent DEJOIE s’emploie à réduire l’écart.
    Respectueusement.

  5. hier, 20 novembre 2008, nouvelle journée de grève des enseignants. 20 novembre ? … 20 novembre ? … cela me dit quelque chose…. Ah oui ! c’était la journée internationale des droits de l’enfant ! …?!?… extrait de la Convention des droits de l’enfant :

    ;L’enfant a droit à une éducation, Article 28 de la Convention

    …. bizarre …..

Les commentaires sont fermés.