UN VERTAVIEN DANS OUEST FRANCE

Le Président de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique, Jean-Louis CLOUET, qui est vertavien, s’exprime ce matin dans OUEST-FRANCE, sur les violences à l’égard des médecins.

Vous pouvez lire son interview et consulter l’article.

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Le Président de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique, Jean-Louis CLOUET, qui est vertavien, s’exprime ce matin dans OUEST-FRANCE, sur les violences à l’égard des médecins.

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

2 réflexions sur « UN VERTAVIEN DANS OUEST FRANCE »

  1. il est clair que ce phénomène qui ne touche pas uniquement les médecins est inacceptable.
    Le personnel soignant, les instituteurs ( professeurs des écoles), les secrétariats, nombreux sont les personnes touchées par l’irrascibilité de nos concitoyens.

    Mon analyse que je partage ! mais qui n’engage que moi est que devant l’hyper règlementation de notre société, le citoyen ne sait plus vers qui se diriger.
    Les administrations les plus "malines" ont mise en place des plate forme téléphoniques et ne reçoivent plus leurs usagers ( EDF, Orange, CPAM, etc…).

    Dans ces conditions, le citoyen renvoyé de guichet en n°vert, de courrier en non réponse déverse sa soudaine marée de colère intérieure vers le seul interlocuteur qui 99 fois sur 100 n’y peut strictement rien à sa détresse légitime.

    La prévention du risque n’est pas simple car nous constatons des agressions aussi bien en médecine du travail que la semaine dernière lors d’une consultation pré anesthésique dans une grande clinique nantaise de la route de Paris!

    Faudra t’il à en arriver à des consultations en binôme? c’est possible en établissement mais mobilise du personnel qui a d’autres tâches à accomplir.
    Je comprends bien l’énervement de certains qui doivent patienter de 4 à 6 mois pour consulter un ophtalmologue, 2 mois pour une IRM, mais à qui la responsabilité?
    C’est l’ARH qui délivre les autorisations d’équipement lourd, c’est le ministère qui a fait baisser de façon drastique le numérus clausus des étudiants en médecine dans les années 90 avant de l’augmenter de nouveau aujourd’hui.
    Les professionnels exerçants font ce qu’ils peuvent dans un cadre règlementaire imposé.

    La fermeté de la justice et le rappel à la Loi par le juge satisfont le professionnel, le reconnaissant dans son droit. La violence est inacceptable et condamnable.

    Face à un patient agressif, nous maintenons en tout cas nos consignes à nos confrères, ne vous comportez jamais en héros, quoi qu’il advienne, protégez vous et mettez vous en sécurité.
    Ensuite il appartient aux organisations professionnelles de vous épauler, vous soutenir dans vos démarches.

  2. La violence est l’arme des lâches, l’arme des faibles. Elle est le moyen d’expression d’une société permissive où le qualificatif "sociable" n’a plus sens. Elle est moyen d’expression, mais surtout de pression dans une société qui expose par tous les moyens ses peurs, en vérouillant tout le système par des assurances et des rassurances, par des diagnostics, par des lois, des décrets, des arrêtés qui ne sont jamais appliqués, jamais respectés, parce qu’à force de vouloir protéger on effraie.
    On assiste tout le monde, ou presque mais on ne porte secours à personne. On ne rend pas responsable, on excuse tout. On ne punit pas, on prend des mesures qu’on ne mène pas à terme. On se voile la face, on rend coupables les victimes et on s’apitoie sur le sort de ceux qui se conduisent mal. On ne communique plus, on se barricade derrière des serveurs téléphoniques.
    Il faut, Messieurs les médecins et toutes les autres professions aussi exposées que les vôtres, injecter de sérieuses pîqures de rappel à celles et ceux qui pondent des décisions stupides sans jamais lever le derrière de leur siège, sans jamais sortir le nez de leur poulailler doré.
    Il faudrait bien que nos ministres femmes s’appliquent à remettre de l’ordre dans la famille pour éviter le fléau de la toute-puissance dès la petite enfance et qu’elles interdisent la violence contenue dans les coffrets de jeux. Ca éviterait sans doute que des enfants lèvent la main sur leurs parents ou leurs enseignants. Ca me permettrait enfin de comprendre quel est le rôle de ces femmes et à quoi sert la parité dans un gouvernement.

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