ACCUEIL MINIMUM

Avant même les commentaires de Joël ROLLAND et de Raménéla, j’avais prévu d’évoquer la position prise par la Ville de VERTOU pour faire face aux difficultés des parents demain 15 mai jour de grève des enseignants.

Le contexte est compliqué. D’un côté, le gouvernement appuyé sur les engagements pris lors de la campagne électorale et sur une majorité de français souhaite organiser un service minimum d’accueil dans les écoles.De l’autre, la gauche et les syndicats d’enseignants et l’une des fédérations de parents d’élève, sont contre ce service minimum.

Pour compliquer la situation, le projet du gouvernement est de s’appuyer sur les municipalités sans leur donner de directives précises et sans prendre en charge l’impact financier. De leur côté, les enseignants et les groupes scolaires communiquent tardivement le nombre de grévistes et les fermetures totales d’écoles.

Dans cette affaire, mon souhait est que le gouvernement et l’Association des Maires de France mettent en place de concert un dispositif simple, lisible et équitable. je souhaite aussi que les enseignants prennent en compte les légitimes inquiétudes et difficultés des familles.

Je vois mal que ce qui est possible dans les hôpitaux ne le serait pas dans les écoles sans remettre en cause le droit de grève.

Depuis longtemps à VERTOU, nous aidons les Directeurs d’Ecole à accueillir les enfants les jours de grève en mettant à leur disposition quelques animateurs.

Que faisons nous à VERTOU demain 15 mai?

Informés de ce que deux groupes scolaires seraient totalement fermés, nous avons mis en place un service d’accueil d’urgence pour les parents d’élèves de ces 2 groupes scolaires publics (il y en a quatre à VERTOU). Au Centre de loisirs de la Presse au Vin, donc en dehors de l’école, nous accueillerons les enfants dont les deux parents travaillent et n’ont pas de solutions alternatives.

Ces enfants devront venir avec leur pic-nic.

Nous avons informés les parents de ce dispositif en demandant aux enseignants de diffuser un document fourni par la Mairie dans les cartables des enfants.

La Commune de VERTOU n’a pas signé de convention avec l’Etat pour ce qui n’est pas un service minimum d’enseignement mais simplement un service d’accueil d’urgence.

Je ferai dès vendredi avec l’adjoint à la Vie Scolaire et les services municipaux le bilan du dispositif et nous étudierons sa reconduction si besoin est le 22 mai.

Le 9 mars dernier, j’ai été élu pour apporter des solutions aux problèmes des vertaviens lorsqu’elles sont du ressort de la commune.

La solution mise en place doit permettre de résoudre les difficultés de ceux qui n’ont pas les moyens financiers ou humains de faire garder leurs enfants.

Cela s’appelle du pragmatisme.

Je forme le voeu que de part et d’autre, chacun veuille bien en faire preuve et que les enfants – dont chacun en général se préoccupe des intérêts – ne soient pas pénalisés.

Je suis impatient de vos commentaires

Avant même les commentaires de Joël ROLLAND et de Raménéla, j’avais prévu d’évoquer la position prise par la Ville de VERTOU pour faire face aux difficultés des parents demain 15 mai jour de grève des enseignants.

Le contexte est compliqué. D’un côté, le gouvernement appuyé sur les engagements pris lors de la campagne électorale et sur une majorité de français souhaite organiser un service minimum d’accueil dans les écoles.De l’autre, la gauche et les syndicats d’enseignants et l’une des fédérations de parents d’élève, sont contre ce service minimum.

Pour compliquer la situation, le projet du gouvernement est de s’appuyer sur les municipalités sans leur donner de directives précises et sans prendre en charge l’impact financier. De leur côté, les enseignants et les groupes scolaires communiquent tardivement le nombre de grévistes et les fermetures totales d’écoles.

Dans cette affaire, mon souhait est que le gouvernement et l’Association des Maires de France mettent en place de concert un dispositif simple, lisible et équitable. je souhaite aussi que les enseignants prennent en compte les légitimes inquiétudes et difficultés des familles.

Je vois mal que ce qui est possible dans les hôpitaux ne le serait pas dans les écoles sans remettre en cause le droit de grève.

Depuis longtemps à VERTOU, nous aidons les Directeurs d’Ecole à accueillir les enfants les jours de grève en mettant à leur disposition quelques animateurs.

Que faisons nous à VERTOU demain 15 mai?

Informés de ce que deux groupes scolaires seraient totalement fermés, nous avons mis en place un service d’accueil d’urgence pour les parents d’élèves de ces 2 groupes scolaires publics (il y en a quatre à VERTOU). Au Centre de loisirs de la Presse au Vin, donc en dehors de l’école, nous accueillerons les enfants dont les deux parents travaillent et n’ont pas de solutions alternatives.

Ces enfants devront venir avec leur pic-nic.

Nous avons informés les parents de ce dispositif en demandant aux enseignants de diffuser un document fourni par la Mairie dans les cartables des enfants.

La Commune de VERTOU n’a pas signé de convention avec l’Etat pour ce qui n’est pas un service minimum d’enseignement mais simplement un service d’accueil d’urgence.

Je ferai dès vendredi avec l’adjoint à la Vie Scolaire et les services municipaux le bilan du dispositif et nous étudierons sa reconduction si besoin est le 22 mai.

Le 9 mars dernier, j’ai été élu pour apporter des solutions aux problèmes des vertaviens lorsqu’elles sont du ressort de la commune.

La solution mise en place doit permettre de résoudre les difficultés de ceux qui n’ont pas les moyens financiers ou humains de faire garder leurs enfants.

Cela s’appelle du pragmatisme.

Je forme le voeu que de part et d’autre, chacun veuille bien en faire preuve et que les enfants – dont chacun en général se préoccupe des intérêts – ne soient pas pénalisés.

Je suis impatient de vos commentaires


.

Partager :

Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

5 réflexions sur « ACCUEIL MINIMUM »

  1. Dans une démocratie ou le dialogue est permanent, chacun doit prendre en compte les problèmes de l’autre.
    Pas de démocratie apaisée sans dialogue mais également sans respect de l’autre.
    Le droit de grève n’est pas contestable et c’est un moyen d’expression d’une insatifaction.
    Le droit des parents a travaillé est un droit de même nature qui doit également être pris en compte.
    Il faut donc des solutions qui permettent le droit de grève mais également un"accueil pour les enfants".
    En l’absence de règles précises, l’accueil d’urgence est une bonne solution.
    Il faut maintenant que le débat se poursuive au niveau national pour organiser le dispositif.
    Alors dialoguons et trouvons des solutions.

  2. Présent au Conseil Municipal de jeudi, j’ai été très surpris par le dédain manifesté par notre Maire qui a feint d’ignorer la centaine de manifestants pacifiques venus réclamer le soutien de la municipalité face aux 4 fermetures de classes annoncées dans les écoles publiques de Vertou :
    – 2 fermetures définitives (Maternelle Treilles, Elémentaire Enclos) ;
    – 2 fermetures à suivre (Maternelle Enclos, Maternelle H. Lesage).
    Ce n’est pas rien et il est légitime que des parents et des enseignants soient inquiets pour leurs enfants.

    Le maire a joué sur le règlement intérieur pour éviter le débat et a juste accepté de traiter les questions orales (questions des élus d’opposition sans débat ni droit de réponse).

    Une drôle de conception de la démocratie pour quelqu’un qui se veut à l’écoute des vertaviens : quand autant de monde se déplace, c’est la moindre des choses que de l’accueillir dignement.

    Finalement, j’ai eu l’impression que les manifestants sont repartis beaucoup plus inquiets qu’en arrivant. A juste titre ?

  3. REPONSE A ALAIN – Alain oublie deux choses. La première est qu’après avoir salué les parents présents, en grande partie de la FCPE, j’ai inversé l’ordre du jour pour leur permettre d’entendre les réponses de l’adjoint à la Vie Scolaire aux questions orales qui recoupaient exactement leurs préoccupations. Cela leur a permis de ne pas attendre la fin d’un Conseil assez chargé. La seconde est que j’ai adressé mercredi soir aux responsables de la FCPE, comme je l’ai dit publiquement, un courriel en réponse au leur détaillant la position et l’action de la municipalité. Aucun dédain dans mon attitude simplement une manière de faire respectant ce leiu de démocrati qu’est une salle de Conseil Municipal.

  4. Présente lors de la manifestation du 22 mai, jeune parent d’élève, je me suis sentie transparente !
    Des élus que je connais ne m’ont pas reconnue derrière ma banderolle ! Etrange, ce mépris de celui qui exprime un désaccord !
    Quelqu’un a glissé "dans le privé ya beaucoup moins de grèves !"
    Ah oui, nous sommes à Vertou….j’avais oublié qu’il ne fait pas bon être dans l’opposition au maire et son équipe. La pratique de la démocratie c’est aussi celà, écouter ceux qui ne sont pas d’accord, les faire s’exprimer et donner aux enfants qui sont là une leçon de démocratie ! On en était bien loin jeudi.

  5. en répobse à Alain
    Présent moi-même au Conseil Municipal, et ce depuis de nombreuses années, je regrette que vous ne pensiez devoir être présent qu’au moment ou vous pensez avoir des revendications légitimes.
    Si vous acceptiez de partager une vie citoyenne en participant aux séances du conseil municipal ouvert à tous, vous sauriez que le formalisme lié à la pratique de la communication de la vie de votre cité a été particulièrement bouleversé par Mr le Maire. En effet, acceptant, dans le souci de libérer les manifestants, de modifier l’ordre du jour, le premier magistrat de la commune a fait acte de respect et d’écoute.
    Les réponses apportées aux organisateurs de la manifestation sont le reflet des réponses données par courrier électronique. A défaut d’informations donnéesl par la F.C.P.E. vous avez pu donc avoir en direct les positions.
    Sans doute le manque de respect que vous semblez vouloir dénoncer n’a-t-il pour pendant que l’attitude des porteurs de banderolles qui dans le temps de leur présence ont dissimulé le portrait du président de la République.
    Cette rencontre aura sans doute aussi pour mérite de faire connaître à certains adultes circulant dans la salle ainsi qu’à certains enfants l’existence de quelques mots de la langue française qui sont:
    pardon et merci.
    Je m’explique: cette circulation se faisait en passant devant des spectateurs, habitués de ces séances, qui devaient constamment se déranger pour permettre la circulation de ces personnes et enfants.
    Tout comme vous, sans doute,vais-je devoir constater que nous avons le systême éducatif que nous méritons!
    J’ai quand à moi pris le parti de garder la charge de la formation civique de mes enfants, ne laissant à l’Ecole que celle de l’instruction.
    Respectueusement.

Les commentaires sont fermés.