L’EDITO DE JANVIER

Dans cette période de voeux sur fond de crise, vous trouverez en cliquant sur « Lire la suite » mon éditorial dans VERTOU MAGAZINE de janvier.

Parce qu’il faut garder le moral, je l’ai intitulé : « 2009, des raisons d’espérer… »

Dans cette période de voeux sur fond de crise, vous trouverez en cliquant sur « Lire la suite » mon éditorial dans VERTOU MAGAZINE de janvier.

Parce qu’il faut garder le moral, je l’ai intitulé : « 2009, des raisons d’espérer… »


2009, des raisons d’espérer…

Au moment d’écrire ces lignes, la fin de l’année 1999 me revient à la mémoire. L’an 2000 arrivait avec la crainte d’un gigantesque « bug » informatique.

La catastrophe informatique n’arriva pas mais nous avons eu droit, dans notre région et sur fond de tempêtes, à une marée noire qui est encore dans les esprits.

En ce début 2009, la crise financière de l’automne dernier n’en finit pas et se transforme en crise économique.

La violence du choc ressemble à celle du vent dévastant la France et le dégoût des plages noircies par le pétrole ressemble à celui que l’on éprouve devant les excès d’une finance mondiale sans contrôles. Si en économie, comme en météorologie, il est difficile de tout prévoir, on reste stupéfait – comme pour les marées noires – devant les comportements irresponsables qui se révèlent de jour en jour.

De la même manière, qu’il ne fallait pas – il y a bientôt dix ans – supprimer le transport de pétrole par mer, il ne s’agit pas aujourd’hui de supprimer le système financier mondial. Il faut simplement le doter des instruments de régulation et de contrôle qui évitent les dérives.

Espérons que l’année 2009 verra ce souhait réaliser.

Comme toute crise, celle que nous vivons provoque des réactions salutaires. L’Union Européenne était en panne depuis 2005 et l’échec du référendum sur la Constitution européenne. Sous l’impulsion de la Présidence Française, l’Europe a fait preuve d’une capacité de réaction qui a limité les effets les plus violents de la crise.

L’unité européenne – même laborieuse – qui s’est manifestée, est l’une des clefs d’un avenir plus serein. Elle est aussi un facteur indispensable des progrès qui doivent être faits en matière de développement durable.

Espérons que l’année 2009 y contribuera.

Dans cet environnement mondial et européen, notre pays doit continuer à se réformer et à se moderniser. Même si l’on peut diverger sur les moyens ou les méthodes chacun en est convaincu.

Des projets sur l’organisation territoriale devraient voir le jour. Communes, intercommunalités, départements, régions, Etat, Europe, le citoyen a du mal à s’y retrouver. Chaque étage a sans doute son utilité mais les escaliers qui mènent de l’un à l’autre sont trop compliqués. La réforme envisagée devra mettre de la cohérence, indispensable à l’action et de la lisibilité, nécessaire aux citoyens.

Espérons que l’année 2009 y parviendra.

A ces souhaits ambitieux, je veux ajouter pour chacune et chacun d’entre vous, des vœux de santé et de bonheur pour la nouvelle année. Qu’elle voit se réaliser vos souhaits et qu’elle apporte à ceux qui sont dans les difficultés, physiques, économiques ou tout simplement de mal-être, les raisons d’espérer et les solutions pour aller mieux.

C’est, en tout cas, pour vous, mon vœu le plus cher.

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

2 réflexions sur « L’EDITO DE JANVIER »

  1. Après la lecture de votre édito, Monsieeur le Maire, j’ai pris connaissance de celui de Madame Martine L’Hostis, (pas de sectarisme)page 35 de VERTOU magazine n°242, et qu’y trouve-t-on,?:
    "Nous devons conforter les politiques qui pourront aider à vivre correctement;……..mise en place du revenu de solidarité active"
    Mais, j’ai la mémoire qui flanche j’me souviens plus très bien,, quelle a été la position du Parti Socialiste lorsque cette importante mesure sociale a été proposée au vote des députés à l’Assemblée Nationale?

  2. Mais Bepe, vous confondez tout!!
    Il y a ce que dit Jean Marc à l’Assemblée et dans les médias nationaux et ce qu’il dit localement. Ce n’est pas pareil.
    A la capitale, le président de la république est un bippppppppp et un tuuuuuuut, ici on comprend que certaines lois sont des avancées sociales……..

    Mais faut pas tout confondre!!!!

    Martine L… qui n’a pas une homonymie facile à porter doit se situer difficilement dans cette problèmatique.

    Comme disait le génial Edgar Faure avec son petit défaut de prononciation si savoureux: ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent!

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