Sérendipité

J’imagine que comme moi jusqu’à ce jour ou presque vous ignoriez ce mot. Pas étonnant, puisqu’il ne figure dans aucun dictionnaire usuel. Il vient de l’anglais « serendipity » que l’on peut traduire par agréable surprise.

L’été est propice à la lecture approfondie des journaux et c’est donc dans un article du MONDE (lire un extrait en cliquant sur « Lire la suite » ou Lire l’article) que j’ai fait connaissance avec ce mot utilisé en science pour qualifier les découvertes fortuites.

Découvertes fortuites :la penicilline, la découverte de l’Amérique, le sthétoscope, le Viagra, la tarte Tatin.

Cet article du Monde oublie une découverte fortuite que nous connaisons tous dans le pays nantais : le beurre blanc issu d’une « erreur » de la cuisinière d’un chatelain qui voulait faire une sauce hollandaise.

Si cette chère femme avait su qu’elle avait fait de la sérendipité!

J’imagine que comme moi jusqu’à ce jour ou presque vous ignoriez ce mot. Pas étonnant, puisqu’il ne figure dans aucun dictionnaire usuel. Il vient de l’anglais « serendipity » que l’on peut traduire par agréable surprise.

L’été est propice à la lecture approfondie des journaux et c’est donc dans un article du MONDE (lire un extrait en cliquant sur « Lire la suite » ou Lire l’article) que j’ai fait connaissance avec ce mot utilisé en science pour qualifier les découvertes fortuites.

Découvertes fortuites :la penicilline, la découverte de l’Amérique, le sthétoscope, le Viagra, la tarte Tatin.

Cet article du Monde oublie une découverte fortuite que nous connaisons tous dans le pays nantais : le beurre blanc issu d’une « erreur » de la cuisinière d’un chatelain qui voulait faire une sauce hollandaise.

Si cette chère femme avait su qu’elle avait fait de la sérendipité!

La science est souvent faite de découvertes fortuites. Un colloque est consacré à cette approche, qui met en avant la liberté du chercheur. Une bêtise de Cambrai.
La soixantaine de très sérieux participants (chercheurs, philosophes, juristes, artistes) au colloque sur la sérendipité organisé du 20 au 30 juillet à Cerisy (Manche) par le CNRS, a reçu, comme mise en bouche, cette friandise. La petite histoire raconte que le berlingot naquit, dans les années 1830, d’une bourde d’un apprenti confiseur. Les clients en raffolèrent tant que la recette fut analysée et conservée.
L’exemple est trivial. Mais il illustre l’un des chemins les plus féconds de la connaissance : la découverte fortuite, imprévue, accidentelle.

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

3 réflexions sur « Sérendipité »

  1. De l’utilité du temps de vacances pour assouvir une curiosité naturelle qui ne demande que du temps.
    Curieux restez!

  2. Le beurre blanc, l’Amérique, le berlingot Nantais, la pénicilline, le Viagra et … la tarte tatin. Tout çà, à cause de bourdes, de sérendipité. Et bien, souhaitons nous plein de nouvelles sérendipités qui ravissent nos sens. Souhaitons nous un été 2009 riche en découvertes fortuites, imprévues, accidentelles.

  3. Le beurre blanc cher à Laurent certes mais je connais son goût prononcé pour la psychologie………….alors je lui propose un livre merveilleux "le Plaisir de Vivre" de Anne Ancelin Schutzenberger
    "Savoir saisir, pour soi-même ou pour autrui, ce qui survient comme par la chance d’un hasard heureux, c’est faire l’expérience de la sérendipité"
    Alors expérimentons !

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