Au théâtre ce soir…

Ce soir, je suis allé au Grand T voir « Les Fourberies de Scapin » mis en scène par Omar PORRAS. Superbe spectacle avec une mise en scène originale, beaucoup d’humour notamment de délicieux anachronismes, et des acteurs remarquables. Du Molière comme on peut imaginer qu’il était à son époque.

Dommage qu’à la fin du spectacle, l’un des acteurs principaux – pourtant excellent – se sente obligé de délivrer un message « politique » sur le désengagement de l’Etat et le risque qu’encourt la culture dans notre pays.

Cette utilisation militante d’une scène de théâtre est un peu dérisoire tant le propos convenu apparaissait décalé avec la qualité du spectacle qui le précédait!

Ce soir, je suis allé au Grand T voir « Les Fourberies de Scapin » mis en scène par Omar PORRAS. Superbe spectacle avec une mise en scène originale, beaucoup d’humour notamment de délicieux anachronismes, et des acteurs remarquables. Du Molière comme on peut imaginer qu’il était à son époque.

Dommage qu’à la fin du spectacle, l’un des acteurs principaux – pourtant excellent – se sente obligé de délivrer un message « politique » sur le désengagement de l’Etat et le risque qu’encourt la culture dans notre pays.

Cette utilisation militante d’une scène de théâtre est un peu dérisoire tant le propos convenu apparaissait décalé avec la qualité du spectacle qui le précédait!

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

5 réflexions sur « Au théâtre ce soir… »

  1. Bravo au Conseil Général de soutenir par son financement ce genre d’état d’esprit !
    L’utilisation d’un spectacle culturel pour diffuser un message idéologique réducteur et peu constructif… ce n’est vraiment pas l’idée que les élus devraient avoir de l’intérêt général !
    Il ne faudrait pas laisser se propager ce genre d’attitude.

  2. mais enfin quand même, c’est le message coco! l’intermittence, tu n’as donc pas lu Astérix?? Allez coco…

  3. Je n’approuve pas la méthode mais il faut s’accorder à reconnaître que les intermittents du spectacle et les vacataires de la sphère culturelle sont trop souvent malmenés.
    Quel autre moyen ont-ils de se faire entendre?
    Quelle place la culture occupe-t-elle dans l’opinion des français?

    Je m’applique à répéter avec conviction que la bonne santé d’un pays se mesure à sa culture: de quoi faire rougir de honte notre pauvre France ou de quoi s’effondrer en larmes devant son piètre état de délabrement.

    Je ne remets pas en cause le Ministre de la Culture, homme qui mérite toute mon admiration. Je remets en cause la médiocrité des programmes télévisuels à quelques exceptions près – avec le zapping pour effet -, la maigreur du langage des commentateurs, toutes les carences engendrées par le nivellement par le bas….

    J’en déplore le résultat: le Beau devenu tabou.

    On nous dira qu’intermittents du spectacle et vacataires culturels le sont de leur plein gré. N’oublions pas que sans eux les théâtres ne feraient pas salle comble, les musées ne pourraient offrir les programmations originales et attractives dont bénéficient aujourd’hui souvent gratuitement toutes celles et ceux – petits et grands – qui ont fait le choix de ne pas croupir devant leur écran de télévision ou d’ordinateur.

    Les sphères culturelles, de quelque nature soient-elles, sont des espaces de convivialité, d’échange, de partage de mots et de maux, parfois sans retenue. Dire cela, c’est aussi avoir à l’esprit la sauvegarde de ces métiers passionnants, mais difficiles, dont la matière première se doit d’être, incontestablement, inlassablement, le talent.

    "Qu’as-tu fait de ton talent?"

    Que la réponse ne soit jamais:
    "D’autres que moi l’ont jeté aux pourceaux."

  4. Ma foi puisque l’on pale de culture…
    Je viens de voir Concert Musical de fin d’année l’école de musique.
    Je suis surpris.
    J’ai apprécié ce qui nous a été présenté, un beau travail dans l’ensemble. Une grand place aux classes de chants, beau travail des tous petits, idem pour les classes de vents et cuivres, un bel ensemble d’harmonie, une belle sonorité, mais à noter la grosse faiblesse des trombones et surtout de la famille des tubas… un seul élève…
    Mais où sont les autres instruments si souvent mis en valeur d’habitude, les cordes et le piano… Inexistants ?

    Vertou mérite plus à mon avis.

  5. Pour poursuivre sur la culture et surtout sur l’histoire….

    Depuis trois jours, j’arpente le quai Wilson pour capter dans mon objectif les moindres détails de la magnifique frégate anti-sous-marine « La Motte-Picquet » amarrée dans le port de Nantes pour marquer le départ de l’armée de notre ville de garnison.
    Ce matin, à 7 heures et sous la pluie, nous étions seulement cinq personnes à saluer d’un geste respectueux cet équipage: un hommage ému, des larmes plein les yeux lorsqu’à mes applaudissements, du lieutenant de vaisseau au moussaillon, j’ai reçu le salut.

    Pas encore éveillée ou tout à fait morte, la ville sombrait dans l’épais brouillard. Et pourtant la "grise" a fait un quart de tour pour saluer de sa flèche le pavillon français hissé d’un geste volontaire et fier par une jeune fille de l’équipage.

    "Douce France, cher pays de mon enfance", où sont-ils les enfants qui, aujourd’hui, auraient du perpétuer ton brio?
    Las de soulever les pavés, ils végètent, coupés de leurs racines.
    La liberté s’écrit sous l’uniforme, dans la dignité de servir un pays, l’oeil guidé par un esprit rivé sur l’horizon de la paix.
    "Valeur": six lettres dorées sur une plaque émaillée bleu de France. Un détail que l’on remarque à tribord, le souvenir que me laissera ce matin qui me récompense de m’être levée un peu plus tôt que d’ordinaire.
    Valeur, ce moment qui n’a pas de prix.

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