MECENAT ET NOTARIAT

Le 9 juin dernier, le président du CSN et le ministre de la Culture et de la Communication ont signé le deuxième protocole pour le développement et la promotion du mécénat culturel.

Cette collaboration n’est pas nouvelle et a déjà fait les preuves de son efficacité. Depuis octobre 2005, date de la signature d’un premier protocole que j’avais signé avec le Ministre de la Culture de l’Epoque, près d’une centaine de correspondants « mécénat » ont été nommés dans les chambres des notaires, un document « Le mécénat culturel : une démarche à la portée de tous » a été élaboré par le Conseil supérieur du notariat et la mission du mécénat du ministère de la Culture et de la Communication, et largement diffusé.

Des collaborations ont également été menées aboutissant à la création de deux conventions régionales ou départementales, en Picardie et dans les Pyrénées-Orientales, et d’un « pôle mécénat » en Ille-et-Vilaine.

Le nouveau protocole, signé pour une durée de cinq ans, vise notamment la mise en place de nouvelles conventions régionales ou départementales et la promotion accrue du mécénat culturel auprès des particuliers, des élus locaux, mais aussi des PME, voire des très petites entreprises.

Le 9 juin dernier, le président du CSN et le ministre de la Culture et de la Communication ont signé le deuxième protocole pour le développement et la promotion du mécénat culturel.

Cette collaboration n’est pas nouvelle et a déjà fait les preuves de son efficacité. Depuis octobre 2005, date de la signature d’un premier protocole que j’avais signé avec le Ministre de la Culture de l’Epoque, près d’une centaine de correspondants « mécénat » ont été nommés dans les chambres des notaires, un document « Le mécénat culturel : une démarche à la portée de tous » a été élaboré par le Conseil supérieur du notariat et la mission du mécénat du ministère de la Culture et de la Communication, et largement diffusé.

Des collaborations ont également été menées aboutissant à la création de deux conventions régionales ou départementales, en Picardie et dans les Pyrénées-Orientales, et d’un « pôle mécénat » en Ille-et-Vilaine.

Le nouveau protocole, signé pour une durée de cinq ans, vise notamment la mise en place de nouvelles conventions régionales ou départementales et la promotion accrue du mécénat culturel auprès des particuliers, des élus locaux, mais aussi des PME, voire des très petites entreprises.


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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

6 réflexions sur « MECENAT ET NOTARIAT »

  1. Vous allez dire "tiens le revoilà celui-la"
    Non pas que le sujet me passionne au plus haut point, ce serait exagéré, mais j’aime bien comprendre ce que je lis. Or dans le cas présent, je suis ignard et souhaiterais un exemple concret à l’appui de ce billet, afin d’éclairer la lanterne d’un individu dont le QI ne doit pas être dans une moyenne disons "normale". Merci d’avance à celles et à ceux qui voudront bien ,me sortir de ce brouillard épais.

  2. c’est à dire???
    Peut on avoir des exemples des réalisations?
    Sur quoi cela débouche t’il?
    Par exemple, dans mon cas, je suis mécène pour moi même! ;-))
    S’agit il de l’achat de pièces d’art? de réalisations artistiques? d’équipements?

  3. ça y est, euréka!
    c’est la loi du 1er Aout 2003 et c’est 60% de crédit impôt avant le coup de rabot….fillionesque.

    http://www.culture.gouv.fr/mcc/A...

    http://www.legifrance.gouv.fr/af...

    Donc si je comprends bien, les notaires sont invités à diriger leurs clients qui auraient des fonds disponibles à les placer dans un mécénat culturel.

    En fait, on comprend que l’état qui en est rendu à faire les poches de ses administrés va rediriger la culture vers le privé: donation, dation, mécénat, etc…

    Ce n’est pas idiot non plus et c’est ce qui se passe outre atlantique. Ceux qui ont visité le Metropolitan Museum de New York ont constaté que chaque pièce porte le nom d’un généreux sponsor ou d’une firme.

    On peut voir aussi au bord des routes des panneaux disant que sur 20 miles, c’est la famille Tartenpion qui a payé l’entretien.

    Insidieusement mon pauvre, on en arrive là où on aurait cru pouvoir aller!

    Alors une plaisanterie de mauvais goût et qui n’engage que moi, je vois bien l’hameçon de Vertou tronçonné en petits bouts avec des panneaux du genre: " Entretien assuré par la Boulangerie Ratapoil" ou " Plantations offertes par l »Etude des Notaires Associés."

    Ce serait poilant.

  4. Le mécénat ne date pas d’aujourd’hui puisque c’est au ministre conseiller de l’empereur Auguste, Caius Cilnius Maecenas, qu’il doit son nom, ministre qui, sous la plume de Montaigne, prend le nom de Mécénas.

    La fortune de Mécénas va lui permettre de quitter la vie politique pour se consacrer à sa passion équestre et devenir le protecteur d’Horace et de Virgile, entre autres artistes et lettrés.

    Ainsi le mécénat se traduit-il par la contribution financière d’une entreprise -ou d’un particulier fortuné- à un projet culturel, scientifique, le plus souvent d’intérêt général, qui permettra au mécène d’entretenir son image, sa notoriété .

    En quoi est-ce choquant ?

  5. Le mécénat tel qu’il est présenté ici peut-il concerner des actions culturelles menées à l’étranger et quels moyens sont donnés pour faire passer l’information?
    Notre fils, jeune vertavien récemment diplômé d’Audencia est parti comme volontaire international à Madagascar pour un an (voire deux).
    Il travaille pour l’Alliance Française où il est chargé de développer la connaissance de la culture française dans un village à 5 heures de pistes de Tananarive.
    Il a, au mois de mai transmis un dossier de demande de parrainage ou de mécénat à la ville de Vertou par le biais du site internet mais n’a jamais eu de réponse ni de contact.
    Si la signature d’une convention ne se résume qu’à un affichage, quel est l’intérêt ? Pourquoi, alors que notre maire est notaire personne ne s’est senti concerné par le sujet à la mairie de Vertou ?
    Je ne suis pas choquée par le mécénat si les causes défendues sont justes, mais qui en décide ?
    Brigitte Heridel

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