Candidats d’union de la droite et du centre

Comme on peut le lire dans PRESSE OCEAN, avec ma suppléante Nelly SORIN, nous avons enregistré le soutien du Nouveau Centre, présidé par Joël GUERRIAU, Sénateur-Maire de Saint Sébastien sur Loire, de l’Alliance Centriste, le parti fondé par Jean ARTHUIS, présidé en Loire Atlantique par Maurice PERRION, Maire de Ligné, Conseiller Général, et du Parti Radical de Jean-Louis BORLOO, avec le soutien local de la Présidente régionale Isabelle MERAND.

J’en suis très heureux, car j’entends rassembler toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de la droite et du centre, et bien au delà toutes celles et tous ceux qui voudront me faire confiance.

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

6 réflexions sur « Candidats d’union de la droite et du centre »

  1. Le Président de la République, Nicolas SARKOZY, a quitté l’Elysée et une page de l’Histoire de France s’est tournée. Cette période, trop brève, fut marquante à bien des égards. Il a réformé un pays souvent resté dans l’immobilisme et si je devais retenir une chose quant à ses cinq ans de mandat, outre la capacité qu’il a eu à protéger notre pays face aux crises que le monde a connu, c’est l’esprit d’ouverture dont il a su faire preuve. En effet, le Président sortant a su donner une place à l’opposition dans les institutions de la 5ème République. Ainsi, en plus d’avoir ouvert le gouvernement à des ministres de gauche et laissé la présidence de la Commission des finances à un député socialiste, il a nommé pour membre du Conseil constitutionnel et Président de la cour des comptes deux anciens parlementaires de gauche. Ces initiatives, parfois critiquées, ont été je pense salutaires à l’équilibre de notre pays. Et quelque soit le point de vu que l’on a sur la question, il me semble que Nicolas SARKOZY a plus souvent essayé de rassembler que de cliver et d’opposer, comme tant de personnes ont pu le dire.

    Alors qu’aujourd’hui le premier gouvernement de Jean-Marc AYRAULT est composé essentiellement de ministres PS et que le sénat, la majorité des grandes villes et les départements et régions sont à gauche, je m’inquiète un peu du sectarisme dans lequel pourrait tomber la France si l’Assemblée National, elle aussi, devenait socialiste.

    C’est pourquoi je soutiens Laurent DEJOIE et souhaite que lui, avec une majorité de députés de l’UMP, remporté les législatives pour avoir un peu d’ouverture. Car je ne compte effectivement pas sur François HOLLANDE pour laisser entendre une autre voix que la sienne durant les cinq ans à venir.

    Sapin de Noël

  2. Des années auparavant le sénat, l’assemblée, et la majorité des institutions étaient à droite et personne ne criait au sectarisme, là la gauche devient majoritaire, gagnera peut être les législatives, et là on se met à hurler que c’est pas normal, qu’il ne faut pas que les pouvoirs soient dans une seule main. Mais c’est quand même pas du jour au lendemain que la gauche à remporté divers élections. Alors les gens choisiront, et nous verrons bien si ils veulent d’un sectarisme ou pas.

  3. Toute démocratie digne de ce nom fonctionne sur la base de pouvoirs et de contre-pouvoirs. Un Conseil municipal serait-il le reflet des opinions des habitants de la commune sans des élus d’opposition ? Sapin de Noël ne dit pas autre chose me semble-t-il. La Gauche remportera peut-être une majorité aux législatives, c’est un fait et c’est le fruit d’un processus démocratique ouvert et apaisé. Mais si l’on peut entendre qu’un Président a besoin d’une majorité pour gouverner, il faut je pense défendre l’idée de contre-pouvoirs qui alimentent les discussions et miser sur les compétences des élus, qui sont souvent des gens responsables et compétents.

  4. Que d’amertume, que d’amertume, sur ce site depuis les résultats des elections présidentielles.

    La démocratie sort des urnes, c’est un privilège.
    Il me semble que c’est n’est pas de la faute de la gauche si la droite perd bataille politique sur bataille politique (département, région, sénat).

    Lorsque l’on perd il est toujours facile d’accuser l’adversaire. Mais il est préférable de balayer devant sa porte.

    Ne vous inquiétez pas militants et sympathisants de droite, il y aura des places pour vos représentants, je sens que c’est plus le nombre qui vous inquiète.

    Joël Rolland

  5. @Rolland

    Le « privilège » est un mot usé qui appartenait au Roy et à sa Cour, n’est-ce pas? N’avez-vous jamais entendu clamer: « A bas les privilèges! »? Le mot n’a plus cours, mais les privilèges ruissellent, à gauche aussi.

    La « bataille »: un mot pour les guerriers. La guerre, même celle des nerfs quand on ne parvient à boucler les fins de mois, ce n’est pas ce à quoi aspirent les Français.

    Au fait, quand la Cour des Comptes alerte le Président de la République sur la maîtrise du budget, celà vous rassure-t-il? Ou bien continuez-vous à adhérer à l’idée qu’au nom de la générosité collective, il faut dépenser ce que l’on n’a pas: une petite folie par-ci, une grande folie par-là, histoire de laisser penser que l’on fait mieux que les autres pour le peuple français et surtout que l’on a découvert une cassette remplie d’écus qui lui épargnera une nouvelle ponction.

    Côté dépenses, fini cette fois le haut débit auquel la gauche fait honneur à chaque fois qu’elle prend la main. C’est la crise et la crise n’est pas due à la droite Sarkoziste. Elle est internationale.

    Robin des Bois, laissons-le aux candides et mettons-nous au travail. Soignons les maux et non les mots: c’est celà gouverner, sans jouer les coquettes, sans poudre aux yeux! Voilà ce qui est « normal ».

  6. Je rejoins totalement le point de vue de Sapin de Noel,et pour répondre à Joel Rolland ,je ne pense pas que l’amertume soit le sentiment qui prédomine , mais plutôt le regret . Il est plus facile de gagner une élection sur un programme fait de cadeaux et de belles promesses .
    Les réalités nous rattraperont rapidement.N.Sarkozy a voulu ne pas masquer la vérité et évidemment il a été évincé .
    Je ne pense pas un seul instant que F.Hollande acceptera de nommer un membre de l’UMP en tant que président de la cour des comptes .
    L’ouverture au parti socialiste se limite en général aux alliers .
    Si le parlement bascule à gauche et si les journalistes ne font pas consciencieusement leur travail ( mais ils le font, bien sur ) , bien évidemment il sera difficile de savoir ce qui se passe dans le pays , ne nous leurrons pas ..!
    Nous en reparlerons probablement sur ce blog dans quelques semaines !

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