La semaine passée l’Association du Notariat Francophone (ANF)que je préside a organisé un colloque sur les NOUVEAUX DEFIS de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA).
Cette organisation résulté d’un traité entre 16 pays d’Afrique francophone et même 17 depuis qu’en 2012, la République Démocratique du Congo (RDC)a rejoint l’organisation. Ce colloque a eu lieu à KINSHASA, capitale de la RDC.
Ce lieu n’a pas été choisi par hasard. La RDC est le plus grand pays francophone du monde avec près de 7 millions d’habitants. Ce pays, bouleversé depuis trente ans par une grande instabilité, est en phase de construction d’un état de droit.
Le moment est également important. la confrontation entre le droit continental (le nôtre et celui de plus de 80 pays) et le droit anglo-américain fait rage en Afrique. Et la RDC est l’objet de toutes les sollicitudes des bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale. De plus, en RDC, un projet de loi instaurant un Notariat de type continental est en cours de discussion. Il a été adopté par le Sénat.
Durant mon rapide séjour et grâce au soutien de l’Ambassade de FRANCE, j’ai eu, avec Jean-Paul DECORPS, Président de l’Union Internationale du Notariat et Abdoulaye HARISSOU, Secrétaire de l’Association du Notariat Francophone des entretiens fructueux avec le Président du Sénat de RDC, le Directeur de la Banque Africaine de Développement ou un représentant de l’Union Européenne.
Notre objectif est de pouvoir aider à l’organisation de ce nouveau notariat et contribuer à la formation des notaires congolais. C’est un beau projet enthousiasmant et déterminant pour l’avenir de notre système juridique.