L’actualité navarante venue d’outre-atlantique fait découvrir à beaucoup de nos concitoyens les caractéristiques du système judiciaire américain. Il apparaît ainsi extremement brutal et bafouant la présomption d’innocence. En réalité, il faut distinguer le fonctionnement lui-même du système judiciaire et sa couverture médiatique. C’est bien celle-ci qui donne une image particulière du traitement des personnes inculpées.
Chacun sait aussi que dans notre propre système juridique, la présomption d’innocence est régulièrement bafouée et que le tribunal médiatique fonctionne souvent à plein régime.
Il faut aussi bien comprendre que le système américain forme un tout et que sa rapidité peut s’avérer protectrice du droit des accusés. Ce système est aussi le fruit d’une histoire et d’un environnement sociologique très différent du nôtre.
Notre propre système présente de grandes qualités, mais sa lenteur s’avère souvent préjudiciable aux droits des accusés comme aux droits des victimes.
On pourrait être tenté de « fusionner » les deux systèmes en éliminant les inconvénients de chacun pour n’en garder que les avantages.
Je crains qu’une telle démarche ne soit utopique à court ou moyen terme tant chaque système juridique est imprégné de la culture de chaque pays ou continent. Chaque système forme aussi un tout cohérent qui pourrait être déstabilisé par l’apport d’éléments incompatibles avec le coeur de son fonctionnement .
Ceci ne doit pas empêcher chacun des grands systèmes juridiques de chercher à s’améliorer. En ce qui concerne le nôtre, il devrait à mon sens intégrer l’accélération du temps et la médiatisation à laquelle il est de plus en plus confronté. Ces brèves réflexions ne visent qu’à éviter des comparaisons réductrices comme nous en entendons quelques unes en ce moment.
L’actualité navarante venue d’outre-atlantique fait découvrir à beaucoup de nos concitoyens les caractéristiques du système judiciaire américain. Il apparaît ainsi extremement brutal et bafouant la présomption d’innocence. En réalité, il faut distinguer le fonctionnement lui-même du système judiciaire et sa couverture médiatique. C’est bien celle-ci qui donne une image particulière du traitement des personnes inculpées.
Chacun sait aussi que dans notre propre système juridique, la présomption d’innocence est régulièrement bafouée et que le tribunal médiatique fonctionne souvent à plein régime.
Il faut aussi bien comprendre que le système américain forme un tout et que sa rapidité peut s’avérer protectrice du droit des accusés. Ce système est aussi le fruit d’une histoire et d’un environnement sociologique très différent du nôtre.
Notre propre système présente de grandes qualités, mais sa lenteur s’avère souvent préjudiciable aux droits des accusés comme aux droits des victimes.
On pourrait être tenté de « fusionner » les deux systèmes en éliminant les inconvénients de chacun pour n’en garder que les avantages.
Je crains qu’une telle démarche ne soit utopique à court ou moyen terme tant chaque système juridique est imprégné de la culture de chaque pays ou continent. Chaque système forme aussi un tout cohérent qui pourrait être déstabilisé par l’apport d’éléments incompatibles avec le coeur de son fonctionnement .
Ceci ne doit pas empêcher chacun des grands systèmes juridiques de chercher à s’améliorer. En ce qui concerne le nôtre, il devrait à mon sens intégrer l’accélération du temps et la médiatisation à laquelle il est de plus en plus confronté. Ces brèves réflexions ne visent qu’à éviter des comparaisons réductrices comme nous en entendons quelques unes en ce moment.
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