En 1943, alors qu’il s’apprête à intégrer l’Ecole Normale Supérieure, Pierre Fertil s’engage aussi dans la fabrication de faux papiers d’identité. Recherché par la Gestapo, il se réfugie dans sa famille, dans le Finistère. C’est là en juin 1944, qu’il est arrêté par hasard lors d’une rafle.
En juillet 1944, il est déporté vers un camp de concentration. Ce sera celui de Neuengamme, près de la Ville de Hambourg.
Ce vertavien exercera par la suite en tant que médecin anesthésiste-réanimateur à Nantes. Il fait revivre aujourd’hui ce qu’il a vu et vécu en camp de concentration au travers de ses dessins.
« Un de mes remèdes à la douleur, confesse Pierre Fertil, c’est le dessin ».
Dans une exposition exceptionnelle réalisée avec le soutien de la Ville de Vertou, il nous offre un témoignage inédit sur le cauchemar des déportés, un regard terrifiant sur leurs conditions de vie et de mort.
Cette exposition se déroule du samedi 4 avril au samedi 16 mai 2009 à LIBRE COUR.
Pierre Fertil a souhaité traiter la thématique de la violence extrême de fin de guerre, au moment où les nazis connaissent la débâcle et « vident » les camps, en développant 4 moments oubliés de l’histoire :Les marches de la mort, Gardelegen ou la grange brulée, Sandbostel ou le massacre des enfants, La Baie de Lübeck.
Madame Monique PAPON, Vice Présidente du Sénat, était présente samedi matin au vernissage de l’exposition. La visite commentée par Pierre FERTIL a été un moment d’intense émotion. Seuls l’humour et la distance de Pierre FERTIL ont permis de rendre supportable la description des épreuves qu’avec ses compagnons ils ont traversé.
J’invite bien entendu chaque vertavienne et chaque vertavien, quel que soit son âge, à venir découvrir ces dessins remarquables par la qualité d’exécution et le sujet traité pour que cette mémoire et ces souffrances ne soient pas oubliées.
En 1943, alors qu’il s’apprête à intégrer l’Ecole Normale Supérieure, Pierre Fertil s’engage aussi dans la fabrication de faux papiers d’identité. Recherché par la Gestapo, il se réfugie dans sa famille, dans le Finistère. C’est là en juin 1944, qu’il est arrêté par hasard lors d’une rafle.
En juillet 1944, il est déporté vers un camp de concentration. Ce sera celui de Neuengamme, près de la Ville de Hambourg.
Ce vertavien exercera par la suite en tant que médecin anesthésiste-réanimateur à Nantes. Il fait revivre aujourd’hui ce qu’il a vu et vécu en camp de concentration au travers de ses dessins.
« Un de mes remèdes à la douleur, confesse Pierre Fertil, c’est le dessin ».
Dans une exposition exceptionnelle réalisée avec le soutien de la Ville de Vertou, il nous offre un témoignage inédit sur le cauchemar des déportés, un regard terrifiant sur leurs conditions de vie et de mort.
Cette exposition se déroule du samedi 4 avril au samedi 16 mai 2009 à LIBRE COUR.
Pierre Fertil a souhaité traiter la thématique de la violence extrême de fin de guerre, au moment où les nazis connaissent la débâcle et « vident » les camps, en développant 4 moments oubliés de l’histoire :Les marches de la mort, Gardelegen ou la grange brulée, Sandbostel ou le massacre des enfants, La Baie de Lübeck.
Madame Monique PAPON, Vice Présidente du Sénat, était présente samedi matin au vernissage de l’exposition. La visite commentée par Pierre FERTIL a été un moment d’intense émotion. Seuls l’humour et la distance de Pierre FERTIL ont permis de rendre supportable la description des épreuves qu’avec ses compagnons ils ont traversé.
J’invite bien entendu chaque vertavienne et chaque vertavien, quel que soit son âge, à venir découvrir ces dessins remarquables par la qualité d’exécution et le sujet traité pour que cette mémoire et ces souffrances ne soient pas oubliées.
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