
Un sondage IFOP paru ce matin dans le JOURNAL DU DIMANCHE révèle que l’action de Nicolas SARKOZY est largement plébiscitée et que les mesures adoptées par le Parlement en juillet sont majoritairement approuvées. A l’exception d’une, la décision de ne pas renouveler plusieurs milliers de postes de fonctionnaires qui partent à la retraite. On sait pourtant que le redressement des comptes publics passe par la réduction de la masse salariale de l’Etat qui a considérablement augmenté depuis deux décennies. Dans cette affaire, il faudrait faire preuve de beaucoup de psychologie et de pédagogie. Expliquer par exemple que la décentralisation a transféré vers les collectivités locales un grand nombre de missions. Faire comprendre que les technologies transforment la façon de travailler. En effet, le non remplacement de quelqu’un est très perturbant. D’abord pour celui qui part et se demande légitimement à quoi il servait. Ensuite, pour les autres qui peuvent craindre une diminution du service rendu à la population. Un audit des effectifs de la fonction publique, de leur évolution ces dernières années et un grand débat sur cette question serait très utile tant le redressement de nos comptes est impératif.

Un sondage IFOP paru ce matin dans le JOURNAL DU DIMANCHE révèle que l’action de Nicolas SARKOZY est largement plébiscitée et que les mesures adoptées par le Parlement en juillet sont majoritairement approuvées. A l’exception d’une, la décision de ne pas renouveler plusieurs milliers de postes de fonctionnaires qui partent à la retraite. On sait pourtant que le redressement des comptes publics passe par la réduction de la masse salariale de l’Etat qui a considérablement augmenté depuis deux décennies. Dans cette affaire, il faudrait faire preuve de beaucoup de psychologie et de pédagogie. Expliquer par exemple que la décentralisation a transféré vers les collectivités locales un grand nombre de missions. Faire comprendre que les technologies transforment la façon de travailler. En effet, le non remplacement de quelqu’un est très perturbant. D’abord pour celui qui part et se demande légitimement à quoi il servait. Ensuite, pour les autres qui peuvent craindre une diminution du service rendu à la population. Un audit des effectifs de la fonction publique, de leur évolution ces dernières années et un grand débat sur cette question serait très utile tant le redressement de nos comptes est impératif.
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