Un dimanche à VERTOU

Sous un soleil printanier, promeneurs, cyclistes, marcheurs ou coureurs à pied parcourent la commune. Au marché, une grande affluence et les gens se pressent devant les étals ou à la buvette. La Fête des Cerises bat son plein l’après-midi. Un concours départemental de twirling rassemble plusieurs centaines de jeunes et de parents qui les accompagnent. On se sent loin d’une actualité aussi inquiétante que déconcertante.

Sous un soleil printanier, promeneurs, cyclistes, marcheurs ou coureurs à pied parcourent la commune. Au marché, une grande affluence et les gens se pressent devant les étals ou à la buvette. La Fête des Cerises bat son plein l’après-midi. Un concours départemental de twirling rassemble plusieurs centaines de jeunes et de parents qui les accompagnent. On se sent loin d’une actualité aussi inquiétante que déconcertante.

Certes – mais est-ce dû au hasard – notre commune est épargné par un certain nombre de difficultés. Mais, on se pose quand même la question du décalage entre ce que l’on entend ou que l’on voit dans les journaux ou à la télévision.

Ce début mai m’a fait parcourir un certain nombre de territoires au sud-ouest de la France et j’ai éprouvé le même sentiment.

J’ai eu aussi l’occasion de travailler pour le compte de ma profession sur les dernières évolutions de la directive « Bolkenstein » qui n’a aujourd’hui plus rien à voir avec le texte initialement proposé et j’ai pu voir comment le gouvernement français s’est battu et quelle est la mobilisation exceptionnelle des fonctionnaires français à Bruxelles.

Notre pays est confronté à de lourdes difficulltés politiques, économiques et sociales. Nous ne sommes pas les seuls. L’automne 2005 et le printemps 2006 ont pourtant donné de la France l’image d’un pays désorienté. Il y a une grande part d’irrationnel dans tout cela. Il y a dans notre pays des choses qui marchent : des entreprises qui investissent et se distinguent, des services publics qui fonctionnent (Près de 80% des français apprécient le système hospitalier).

La crise française est sans doute plus morale que matérielle et certains parlent d’ailleurs de dépression. Peut-être que comme pour certaines maladies psychologiques faudrait-il que nous en prenions conscience collectivement et individuellement afin qu’enfin nous repartions de l’avant!

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

2 réflexions sur « Un dimanche à VERTOU »

  1. avec 1000 milliards d’euro de déficit de nos régimes sociaux, il est vrai que l’on peut s’estimer heureux que nos concitoyens et ses usagers en général soient satisfaits de notre système de santé !!!!!!
    Qui paiera ce déficit abyssal??
    Ne nous voilons pas la face et affrontons les réalités. L’angélisme benoit n’est plus de mise.

  2. Il existe une détresse réelle dans la population. Cette population qui ne vote plus ou prostestataire.
    Il est très difficile de faire passer ce discours.En tant que femme de droite, ump depuis peu, très en contact avec des types de populations divers, je sens bien que le quidam ne se sent toujours pas entendu et même ceux qui vivent bien sont attristés de voir la difficulté de vivre autour d’eux. Même moi, je ne me sens pas du tout entendue par les élus. Je suis pour des initiatives originales et osées pour que des populations qui ne se cotoient pas se rencontrent parce que l’ignorance mène souvent les uns à croire sur les autres plus que vraiment savoir.Ainsi, les incompréhensions mènent à des conflits entre les français. Mais avoir de nouvelles idées n’est pas bien vu et même à l’ump je ne sens pas franchement épaulée. Pourtant les tables rondes entres gens qui "ne s’aiment pas" peuvent apporter des résultat surprenants.Evidemment,je ne me situe pas dans une démarche argumentaire classique d’un politique mais ce genre d’attitude "fémininement" politique qui ne vise pas à proprement parler à trouver les solutions miracles à proposer à M. Sarkozy et son équipe pour accéder au pouvoir,mais plutôt à faire parler contradictoirement des populations différentes pour en retirer des constats humains, ne passe pas du tout.C’est pourtant, à mon sens, aussi une façon de trouver des clés aidantes. Comment faire?

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