ONZE NOVEMBRE

Ce matin, comme chaque année nous avons commémoré l’armistice de 1918. Au-delà du devoir de mémoire et de l’hommage rendu aux millions de morts, il faut devant les jeunes générations tirer les leçons pour l’avenir.

Ce matin, comme chaque année nous avons commémoré l’armistice de 1918. Au-delà du devoir de mémoire et de l’hommage rendu aux millions de morts, il faut devant les jeunes générations tirer les leçons pour l’avenir.

Dans mon propos devant les anciens combattants, et la population j’ai indiqué que ces leçons étaient à la fois collectives et individuelles.
Sur le plan collectif, la leçon majeure à retenir est qu’il ne faut pas abuser de la victoire. Le traité de Versailles qui a suivi l’armistice portait en lui les germes de la seconde geurre mondiale. Aujourd’hui, quand des peuples s’affrontent, comme au Moyen-Orient, il faut qu’ils apprennent à se respecter, à reconnaître l’existence de l’autre sans quoi il ne peut y avoir de paix durable. C’est la même chose pour les actions de paix que nous sommes amenés à mener en AFRIQUE, en ex-Europe de l’Est ou au Liban.
Sur le plan individuel, les sacrifices et les épreuves endurées dans une guerre comme celles de 1914-1918 devraient conduire chacun d’entre nous à réfléchir sur nos comportements dans le monde actuel. Devant les défis que nous devons relever : la mondialisation, le réchauffement climatique et les questions environnementales, ou encore la situation des finances publiques, il va falloir faire des sacrifices et sans doute modifier des habitudes. Y sommes-nous prêts?
Je n’en suis malheureusement pas certain. Mais au moins, l’exemple de ceux qui ont connu et subi deux terribles guerres mondiales devrait nous inspirer.

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

5 réflexions sur « ONZE NOVEMBRE »

  1. Le sacrifice dont vous parlez ne consisterait-t’il pas à mettre aussi un peu des finances publiques au service des personnes privées de travail, en libérant de l’argent non pour verser des indemnités de chômage dont se nourrissent avec gourmandise les "chômeurs professionnels" mais pour créer des postes et reconnaître les demandeurs d’emploi, les vrais concurrents au travail, pour leurs valeurs et le potentiel actif qu’ils sont en mesure de générer.

    De la petite-fille d’un des plus jeunes Poilus de 14 qui a appris au contact de son regretté Grand’Père à oeuvrer non pour faire valoir avec vigueur ses droits mais pour accomplir avec vaillance et dans la dignité ses devoirs, en premier lieu celui de fonder son foyer, ensuite d’éduquer dans le civisme ses enfants et enfin de contribuer aux ressouces de sa famille, un interdit à ce jour, un autre combat, un corps à corps… aussi, une blessure… assurément.

  2. En effet, nous devons perpétuer ce devoir de mémoire face aux grands conflits qui ont marqué notre histoire. Ne pas oublier l’horreur de la guerre et sensibiliser les jeunes dans les écoles. Heureusement, la démocratie a toujours été plus forte. Si quelques régimes dictatoriaux persistent, si les conflits au proche orient sont une menace préoccupante, nous devons rester optimistes, solidaires et ne pas oublier ceux qui sont morts pour notre liberté. Devoir de mémoire toujours, j’ai été récemment ému par le film "Indigènes". Un nouveau film "mon colonel" vient également de sortir en salle. 84000 anciens combattants des colonies qui se sont battus pour la France, bénificieront d’une revalorisation de leur retraite suite à la diffusion du film Indigènes.

  3. "Tout français désire bénéficier d’un ou plusieurs privilèges. C’est sa façon d’affirmer sa passion pour l’égalité." signé Charles de Gaulle

    Pas étonnant que le Grand Homme ait pu ainsi lancer: "Je suis un monarchiste, la République n’est pas le régime qu’il faut à la France."

    Bravo, mon Général et REvive la France, sur un semis de fleurs de lys.

  4. Ce n’est pas parce que l’on prend des décisions impopulaires et que l’on génère un mécontentement que l’on peut être comparer au général De Gaulle.

    Lui avait le sens de l’intérêt général alors que notre président a le sens de son intérêt particulier (son rapport à l’argent n’est pas celui du fondateur de la Veme république)

  5. Le gaullisme existait avant le général de Gaulle et existera après mais c’est lui qui l’a incarné et lui a donné son nom

    Le gaullisme est la rencontre d’un homme avec un événèvement et le courage qu’il a pour l’affronter même si des faibles refusent de le soutenir

    Que de chemin parcouru entre le moment ou le général est monté avec son aide de camp dans un petit avion vers Londres et la libération du pays et sa reconstruction

    Les français ont la mémoire courte mais rien n’est impossible à la personne qui en aura le courage aujourd’hui ….

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