UN PEU DE FOND SVP

La polémique sur les chiffres du chômage est agacante et même méprisante pour les victimes de ce fléau. L’outil statistique est sans doute imparfait mais – comme OUEST FRANCE le dit dans l’éditorial du jour – c’est le même depuis dix ans et reconnu par le Bureau International du Travail. Clairement, le chômage baisse. Ceci étant, il reste 2092000 chômeurs et il faut s’en occuper.

La polémique sur les chiffres du chômage est agacante et même méprisante pour les victimes de ce fléau. L’outil statistique est sans doute imparfait mais – comme OUEST FRANCE le dit dans l’éditorial du jour – c’est le même depuis dix ans et reconnu par le Bureau International du Travail. Clairement, le chômage baisse. Ceci étant, il reste 2092000 chômeurs et il faut s’en occuper.

Le gouvernement continue son action. Nicolas SARKOZY propose une véritable politique en réhabilitant la valeur travail. A gauche, le silence est sidéral, que dis-je ROYAL. Certains préfèrent parler des chiffres du chômage que des mesures qu’ils proposent, parler du Ministre de l’Intérieur dont ils demandent la révocation plutôt que d’exposer leurs projets en matière de sécurité.

J’ai l’habitude.

A VERTOU, mon opposante socialiste après des semaines de silence assourdissant sur le dossier de la ligne 28 se réveille en réclamant un débat! Le débat a lieu depuis des semaines : réunions publiques municipales ou organisées par le collectif des habitants, comité de suivi réuni deux fois en décembre, etc.

La politique, c’est le travail de fond des dossiers et des propositions, pas de l’agitation médiatique!

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

Une réflexion sur « UN PEU DE FOND SVP »

  1. L’action, le résultat, la satisfaction des usagers ou des habitants, c’est évidemment imparable.
    Quant au chômage, tout le monde, même ceux qui font semblant qu’il existe d’autres solutions, sait ce qu’il faut faire.
    On ne vas pas épiloguer pendant des années. On fait ou on ne fait pas. Si on n’agit pas, on se tait et on ne nous prend pas pour des imbéciles.
    Ce qui est en tout cas certain, c’est qu’on n’a pas le sentiment que quiconque veuille s’attaquer à ce problème, comme à d’autres (le logement, la pressurisation des "classes moyennes"). Le réveil risque d’être difficile. Il y a eu encore quelques années de perdues. J’ai longtemps cru qu’un homme politique était quelqu’un qui agissait…

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