Les français et la cigarette

Dans une récente étude, l’I.N.P.E.S (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) souligne que 31,8 % des français âgés de 15 à 75 ans sont des fumeurs. Si ce pourcentage avait diminué après la hausse du prix du tabac engagée en 2003, l’effet semble aujourd’hui s’estomper et le nombre de fumeurs est à nouveau en augmentation. L’interdiction de fumer dans les lieux publics va-t-elle prendre le relais et engendrer une baisse de la consommation ?

Dans une récente étude, l’I.N.P.E.S (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) souligne que 31,8 % des français âgés de 15 à 75 ans sont des fumeurs. Si ce pourcentage avait diminué après la hausse du prix du tabac engagée en 2003, l’effet semble aujourd’hui s’estomper et le nombre de fumeurs est à nouveau en augmentation. L’interdiction de fumer dans les lieux publics va-t-elle prendre le relais et engendrer une baisse de la consommation ?

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

5 réflexions sur « Les français et la cigarette »

  1. Je ne sais pas si l’application de cette interdiction aura un impact important sur la baisse de consommation de tabac, mais comme c’est parfois le cas en France, n’opposons surtout pas fumeurs et non fumeurs. Si cela devient un parcours du combattant pour pouvoir fumer, naturellement les fumeurs seront contraint de restreindre leur consommation et on aura déjà avancé sur ce sujet qui reste un problème de important de santé publique. Je précise que je n’ai jamais été fumeur…

  2. Je ne sais si l’interdiction de fumer dans les lieux publics fera baisser la consommation. Est-ce d’ailleurs l’objectif visé? Ou s’agit-il de faire respecter le droit pour les non-fumeurs de ne pas être "pollués" par la fumée des autres?
    Dommage qu’il faille recourir à la loi pour ce qui me semble relever plutôt de la bonne éducation et du respect d’autrui. Avec le temps, la raison n’ayant pu l’emporter sur l’individualisme et l’égoïsme, il aura fallu en arriver là.
    Je pense que si l’on veut véritablement s’attaquer au problème du tabagisme et de ses néfastes conséquences, il serait bon de s’attaquer aux raisons qui conduisent une personne et surtout un jeune à fumer car, comme pour toute consommation de drogue, fusse-t-elle douce, il y a une origine à expliquer.

  3. Certains le savent. Je fume encore un peu. A l’usage, je trouve positive cete réglementation. Je vois autour de moi beaucoup qui réduisent leur consommation voire qui essaie d’arrêter de fumer. Alors et si ca maarchait!

  4. Je partage le point de vue de Jules qui conseille de s’attaquer aux raisons qui conduisent une personne à fumer. Seule la personne qui fume pourra répondre à cette interrogation fondamentale à condition qu’elle en soit consciente et motivée.

  5. Si comme moi vous êtes un fumeur occasionnel pour qui la cigarette ou le cigare reste encore un moment de plaisir et pas de dépendance , cela ne va pas être facile de continuer à fumer en dehors de chez soi.
    En revanche, cette loi a le mérite de redonner aux non-fumeurs leur droit de ne pas subir la fumée d’autrui dans les lieux publics. C’est en cela que c’est une avancée: la liberté de ne pas fumer et donc de ne pas être exposer aux conséquences néfastes du tabac, est désormais reconnue.
    Enfin , si cette loi permet à certains d’arrêter de fumer parce que C’EST LEUR CHOIX, tant mieux car le plaisir et la dépendance font rarement bon ménage.

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