DISCOURS DE JUMELAGE

Ce matin, en présence de Monsieur le Préfet de Région des Pays de Loire, de Serge POIGNANT, Député de la Circonscription, Eric VORUZ, Syndic de MORGES et moi avons renouvelé l’union de MORGES et de VERTOU et célébré le cinquantième anniversaire de notre jumelage signé le 25 août 1957. Cinquante ans d’amitié. Vous trouverez ci-dessous le texte de mon discours prononcé sous le soleil enfin arrivé!

Ce matin, en présence de Monsieur le Préfet de Région des Pays de Loire, de Serge POIGNANT, Député de la Circonscription, Eric VORUZ, Syndic de MORGES et moi avons renouvelé l’union de MORGES et de VERTOU et célébré le cinquantième anniversaire de notre jumelage signé le 25 août 1957. Cinquante ans d’amitié. Vous trouverez ci-dessous le texte de mon discours prononcé sous le soleil enfin arrivé!

Monsieur le Préfet de Région,

Mes premiers mots seront pour vous souhaiter la bienvenue à VERTOU.

Récemment arrivé en Loire-Atlantique, vous avez bien voulu accepter de présider cette cérémonie d’anniversaire et je vous en remercie très sincèrement.

Merci, Monsieur le Député, Cher Serge POIGNANT, d’avoir relayé mon invitation auprès de Monsieur le Préfet et d’être là ce matin car je sais qu’il vous a fallu interrompre quelques jours de vacances pourtant bien méritées. Monsieur le Syndic de Morges, Mon cher Eric,

J’imagine que tu partages mon émotion d’être là ce matin exactement cinquante ans après que nos prédécesseurs, Charles Paul SEREX, Syndic de Morges, et Ernest GUICHET, Maire de VERTOU, aient signé le 25 août 1957, l’acte de jumelage entre nos deux villes.

Madame la Présidente du Comité de Jumelage,

Madame la Conseillère Générale,

Monsieur le Préfet du District de Morges,

Monsieur le Consul honoraire de Suisse,

Mes chers collègues élus de Suisse et de France,

Chers amis Morgiens,

Mesdames, Messieurs,

Vous êtes, avec nous, les témoins de l’amitié entre MORGES et VERTOU.

Cette amitié est ancienne. Elle est durable. Elle a, j’en suis convaincu de l’avenir. Notre amitié est ancienne

Elle est née de la volonté, pour ne pas dire de l’obstination de deux hommes : Ernest GUICHET, mon prédécesseur et – vous conviendrez, Monsieur le Préfet que votre présence s’imposait – du Secrétaire Général de la Préfecture de Loire-Atlantique, Monsieur JACQUET, né à Genève, un temps en poste à Evian et qui avait fait découvrir MORGES à son ami le Maire de VERTOU.

Les deux amis, frappés par les similitudes des deux cités, entreprirent de convaincre le syndic SEREX de réaliser un jumelage.

Leur enthousiasme eut raison de la placidité de nos amis suisses et rendez-vous fût pris pour la signature du contrat de jumelage en août 1957.

Je ne vous raconterai pas cette cérémonie dont vous trouverez des images à l’exposition organisée à LIBRE COUR, la bibliothèque de VERTOU.

Sinon pour vous dire qu’elle fût grandiose et chaleureuse, qu’on y parlât de fraternité européenne et que le Préfet de Loire-Atlantique de l’époque, qui venait pour la première fois à VERTOU, honorait de sa présence cette cérémonie, l’une des premières du Département.

Ce dimanche 25 août 1957, vertaviens et morgiens, se retrouvèrent à l’Hippodrome de VERTOU. Nous n’aurons pas cette chance puisque vous le savez les pluies quasi-incessantes de cet été ont rendu le champ de courses impraticable.

La 112ème édition des Courses de VERTOU aura tout de même lieu à ERBRAY dans le nord du département, où Eric VORUZ et moi irons congratuler cet après midi le gagnant du prix de Morges. Permettez-moi de rendre hommage à la Société des Courses de VERTOU et à ses nombreux bénévoles qui, en un temps record et avec l’amicale solidarité de la Société des Courses d’ERBRAY, ont organisé ce transfert des courses hippiques.

Depuis 1957, tous les dix ans puis tous les cinq ans, nos villes se retrouvent pour conforter leur union.

Nos prédécesseurs, mon cher Eric, ont entretenu cette amitié.

Les Syndics de Morges Luc Etienne MATILE et Xavier SALINA sont présents et je les salue bien amicalement. Je sais combien Jean-Michel PELLEGRINO regrette de ne pas être là.

Mes prédécesseurs aujourd’hui disparus, Auguste PRIOU et Luc DEJOIE, mon père, étaient très attachés à l’union de VERTOU avec MORGES.

Nous les avons récemment honorés en donnant leur nom à ce grand boulevard qui entoure le bourg de VERTOU, qui commence à quelques mètres d’ici sous le nom de boulevard GUICHET SEREX, continue sous le nom de Luc DEJOIE et s’achève sous celui d’Auguste PRIOU, retraçant ainsi 50 années d’histoire même si c’est l’avenir qui se dessine le long de cette voie avec un nouveau collège, une nouvelle caserne de pompiers et un nouveau complexe sportif.

Pendant ces cinquante années, échanges de jeunes, échanges sportifs, rencontres fréquentes de nos sapeurs pompiers, participations réciproques aux grandes manifestations organisées par nos deux villes ont construit une amitié durable.

Si cette amitié entre VERTOU et MORGES est durable, c’est que nos cités se ressemblent, et multiplient les points communs.

Proches toutes deux d’une grande ville, possédant toutes deux un vignoble dont elles sont fières, entretenant toutes deux une relation avec l’eau, celle du Léman, comme celle de la Sèvre, ayant toutes deux conservés une forte personnalité tout en faisant preuve de dynamisme, VERTOU et MORGES ont fait, avant même que l’expression ne soit consacrée, chacune à leur manière du développement durable.

C’est là sans doute que notre amitié trouvera son avenir.

A l’heure où le monde est un village, où la technologie réduit les distances, où la mondialisation peut tendre à l’uniformité, notre amitié peut constituer un repère, un socle où avec nos histoires, nos cultures, proches mais tout de même différentes, nous affronterons les grands défis de notre époque.

La diversité culturelle dont la francophonie qui nous unit est l’un des moyens.

La solidarité nord-sud, puisque nos villes ont chacune des actions de coopération, Morges au Burkina Faso, et VERTOU en Inde et bientôt au Mali.

La préservation de la planète avec nos agendas 21 respectifs.

Voilà un peu d’occupation pour les cinquante ans à venir en attendant de nous retrouver le 25 août 2057 pour célébrer une amitié qui sera devenue centenaire !

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

11 réflexions sur « DISCOURS DE JUMELAGE »

  1. Nous venons de célébrer le 50° anniversaire du jumelage. Que de bons souvenirs.
    Je souhaiterais proposer à votre lecture mon analyse de cet évènement :
    -Les points positifs :
    oUne cérémonie officielle sobre sans « fonflon » .La délocalisation sur le parc de la sèvre, dans un cadre champêtre, fut une excellente idée.
    oSur l’ensemble du week-end nous avons pu déguster du bon muscadet
    oUn repas du samedi midi excellent
    oUn feu d’artifice magnifique
    oUne cavalcade haute en couleur grâce aux associations locales.
    oUn travail important du comité du jumelage
    oUn orchestre du dimanche soir excellent
    -Les points négatifs :
    oTout d’abord un impondérable que chacun d’entre nous regrette : l’annulation des courses de VERTOU. Le fil rouge du jumelage s’est déplacé sur Erbray dont l’accueil excellent est à souligner.
    oUn manque de décoration de la ville. Quelques drapeaux qui se battent en duel sur la place Saint Martin. Où sont passées les superbes décorations qui ornaient la ville il y a quelques années. Un seul magasin du bourg dont la vitrine fut décorée.
    oUn buffet froid du dimanche soir qui laisse largement a désirer. Un traiteur sans doute pas à la hauteur (douet-traiteur.com/), associé à un comportement de certaines personnes qui ont certainement quelques touches de savoir vivre à revoir. Espérons que nos amis Morgiens ne resteront pas sur cette touche négative.
    -Quelques suggestions :
    oIl serait opportun de songer à rajeunir très sérieusement ce jumelage. Si rien n’est fait en ce sens, c’est la mort du petit cheval. (Sans mauvais jeu de mots avec les courses)
    oLa soirée dansante du dimanche soir n’est à mon avis pas bien placée. La plupart des Morgiens repartant le lundi ne profitent pas pleinement de cette soirée.
    oAssocier les associations locales, les écoles de façon a créer de nouveaux liens entre générations.
    oL’idée des joutes, il y a quelques années avait été une excellente idée.

    Participant au jumelage depuis déjà quelques années, ne voulant surtout pas qu’il s’effiloche au fil du temps, je tenais a vous faire partager mon opinion qui se veut bien entendu constructif. J’espère qu’autres commentaires (sans langue de bois) suivront.

  2. Ne me trouvant pas à Vertou,pour le jumelage(Vertou-Morges)
    j’aurais aimé à mon retour pouvoir lire des commentaires sur cette" grande manifestation"….A mon grand étonnement… PAS.. UN ….
    Pourtant beaucoup de vertaviens ont dû être présent!
    Merci, tout de même à Mr Le Maire pour son discours que je viens de parcourir sur son blog.

  3. mon message pour le 50ème anniversaire du jumelage (écri à 14h41′)
    et le message(écri à 10h11)
    se sont croisés.
    Merci à vous" Sympatisant",j’ai désormais des nouvelles de cette manifestation.

  4. Je viens de voir que Mme la présidente du comité de jumelage consultait le blog de Mr le Maire ; ce que je ne doutais pas d’ailleurs. J’aurais apprécié qu’elle réponde a mon commentaire pour savoir ce que l’organisation pouvait avoir comme analyse de cet évènement.

  5. Vous apprécierez cher Sympathisant que je suis encore libre de ne pas répondre sur le blog de Laurent Dejoie.
    Cependant je suis à votre disposition pour un éventuel RV en Mairie.

  6. le sympathisant a- t il pris rendez-vous avec la 1 ere adjointe??? j’en doute .. Marie- Anne Laureau pourriez- vous, nous tenir au courant de la suite ..où.. non suite… Merci d’avance

  7. Mon cher Jack
    Vous voulez tout savoir et bien non je n’ai pas pris RDV avec Mme LOREAU. Je ne l’ai pas jugé utile. Ce que j’avais à dire a été écrit. Mais je vois que vous êtes particulièrement interessé par le sujet. Alors si vous aussi, vous avez participé au jumelage, n’hésitez pas à donner votre avis. Je sens tellement d’amertume dans vos propos que j’ai déjà hâte de vous lire.
    Bien amicalement.

  8. Je risque de vous deçevoir …Jen’ai pas participéau jumelage car j’étais en vacances.Tout comme Gwisro .
    A mon retrour,je me suis rendu sur le blog de Laurent Dejoie pour en avoir des échos..ils ne furent pas nombreux(que le vôtre!)
    Depuis j’ai rencontré des vertaviens Eh Oui… il y a eu une" petite ratée "côté traiteur, c’est bien dommage ;mais je pense que Madame Loreau et toute l’équipe de la municipalité ont été les premiers contrariés.

  9. encore 2 petits lignes:
    peut- être auront nous des échos dans le prochain Vertou Magazine.

  10. Mon cher Jack
    Je partage entièrement vos propos au sujet de Mme LOREAU et de son équipe.

  11. Faisant parti d’un groupe actif dans le processus du jumelage,et ayant participé à ce dernier, je dois dire qu’il fut de qualité,cérémonie officielle dans un coin verdoyant du parc de la sèvre,un feu d’artifice de grande qualité, une cavalcade et un verre de l’amitié dans la convivialité place St Martin envahi par les vertaviens présents devient populaire sous cette forme hélas ceci aurait pu être plus populaire avec les courses de Vertou mais la météo n’était pas au rendez vous, car le but de ce jumelage est qu’il soit revitaliser en le faisant redécouvrir au vertaviens et qu’il se rajeunisse.
    Longue vie au jumelage
    Pour revenir au repas de clôture le dimanche soir, 2 remarques l’indiscipline des invités et leur manque de savoir vivre en se servant allègrement et la seconde un pseudo traiteur qui usurpe de l’image de son prédécesseur et à qui je pense le comité de jumelage avait dû faire entièrement confiance .
    Certes des discussions ou des paroles fortes ont pu être mal interprétées par des personnes présentes par rapport à ce repas mais il est plus facile de se taire et de parler après sous table que de le dire aux personnes intéressées en direct. ( je concois que toutes paroles n’est pas bonne à dire sous la colère)
    Le manque de savoir vivre n’est pas toujours ou l’on pense

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