Ce soir avec Edith ALBERT, viticultrice et candidate de la liste VERTOU C’EST VOUS nous sommes allés à la rencontre des acteurs du monde agricole de VERTOU.
Viticulteurs, arboriculteurs, producteurs de blé ou de légumes, éleveurs de chevaux étaient là.
Au-delà de leur nombre, les exploitants du monde agricole ou assimilé représentent un véritable enjeu pour notre commune.
Economiquement, la production agricole, en particulier viticole et arboricole, est importante. Directement ou indirectement, cela concerne plusieurs centaines de personnes.
En termes d’aménagement du territoire et de cadre de vie, la présence à VERTOU d’une réelle activité agricole est fondamentale et constitue pour l’ensemble un chance et une garantie d’un environnement de qualité.
Cette présence joue aussi un rôle important en matière d’animation. Je pense aux éleveurs de chevaux , bien sûr. VERTOU est une ville ou le cheval est très présent. Courses hippiques, concours hippiques ou concours d’attelages contribuent à l’animation de la commune.
Nous avons évoqué l’avenir de ces exploitations avec le problème délicat de la redélimitation des zones d’appellation contrôlées.
J’ai assuré les viticulteurs présents de mon soutien, et du travail que j’entends mener à leurs côtés avec l’aide de notre député, Serge POIGNANT.
La discussion a aussi porté sur l’évolution des marchés, le coût des matières premières ou la commercialisation des produits. La mondialisation des marchés a des conséquences que l’on imagine sur les exploitations de VERTOU, positives parfois, plus difficiles à d’autres moments.
Il me semble très important de tout faire pour assurer la promotion et le développement de ces activités sur notre commune, et ce d’autant plus que la ruralité est un vecteur important du développement durable.
Nous avons imaginé ensemble que des actions pourraient être utilement menées avec un partenariat entre la commune et le monde agricole vertavien.
Avec mes colistiers de VERTOU C’EST VOUS, nous nous y engagerons fortement.
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euh???? des chevaux, je vois bien comment c’est fait, de la vigne, j’en ai derrière chez moi, des légumes, il y en a chez l’épicier, des fruits, je vois des vergers le long de la route mais du blé, alors là , je ne savais que Vertou voulait concurrencer la Beauce!
A moins que le blé se trouve dans les établissements de la place St Martin, du Beau Verger ou de la rue de l’Ile de France au crédit qui rigole!!!!!!!
Un mien ami, directeur de troupe théatrale me demandait si Vertou n’aurait pas la géniale idée de créer un théatre, un vrai bien sûr????
Cher Laredo, votre commentaire m’agace un peu.
Qui parle de concurrencer la Beauce ? Quand on parle de Vertou, on pense naturellement au vignoble, car c’est ce qu’il y a de plus visible, et aussi parce-que c’est une image valorisante. Mais ne voit-on pas aussi un certain nombre d’anciens moulins? Ils témoignent de l’époque où, faute de moyens de transports rapides, notre région se devait d’être autosuffisante pour les denrées alimentaires de base. Souvenir de cette ancienne diversité, à Vertou, en 2008, il y a encore un peu de blé, et même quelques vaches (n’avez-vous jamais remarqué les haies bocagères?).
Le Musée du Vignoble Nantais (tél. 02 40 80 90 13) a organisé cet automne une série d’excellentes conférences sur les paysages du Pays du Vignoble Nantais : vignoble, Val Nantais, Sèvre, marais. Ces conférences étaient toujours suivies d’un débat sur les futures évolutions possibles ou souhaitables pour le territoire. Si vous étiez venu, vous auriez pu constater que la campagne ne se limite pas au fond de votre jardin, à l’étalage de l’épicier, et au bord des routes.
A l’heure actuelle, le monde agricole vit dans un environnement mondial où la pression de la concurrence s’accroit constamment et où la performance se doit d’être au rendez-vous. Ajoutons à cela nos exigences de respect de l’environnement et de notre santé, et vous constaterez qu’être agriculteur aujourd’hui, cela n’a rien à voir avec le jardinage du dimanche. Avant même de pouvoir exploiter, l’agriculteur doit investir (grâce à qui ? la rue de l’Île-de-France n’y est peut-être pas pour rien), ensuite il doit à la fois être technicien, gestionnaire, commercial…
Et en plus de tout cela, j’ai envie de dire que nos agriculteurs sont des jardiniers du paysage. Je me fait souvent la réflexion que notre campagne est un vrai jardin avec ses parcelles de vignes alignées au cordeau, ses haies bien entretenues et ses fossés tout fleuris au printemps.
Je tiens à vous dire que je ne travaille pas dans l’agriculture (ni mon mari), que je n’ai rien non plus à voir avec le "Crédit qui rigole" (comme vous dites), mais simplement que je suis une vertavienne d’adoption qui se passionne pour sa ville à la campagne.
Et, en guise de conclusion, je vous invite à venir à la prochaine Université d’Automne du Pays du Vignoble Nantais, qui vous aidera à repousser votre horizon au-delà du fond de votre jardin!
Devinette : à Vertou, peut-on trouver du muguet ailleurs que chez le fleuriste?