HALTE AU FEU

Devant le spectacle affligeant donné par mon parti et les évolutions permanentes du véritable conflit entre les protagonistes, le silence serait peut-être la meilleure des attitudes à avoir.

Il me semble pourtant que l’on doit pouvoir sortir de cette affaire avant qu’il ne soit trop tard.

Que constate-t-on? Aucun des deux candidats n’a aujourd’hui de véritable légitimité politique (je ne parle pas de légitimité juridique).
En effet, l’étroitesse des scores montre que les militants n ‘ont pas su se départager, que sans doute le débat n’a pas été approfondi, que seuls deux candidats se sont présentés interdisant la composition d’alliances entre les deux tours, etc….

A mon sens, la seule solution est de voter à nouveau d’ici quelques semaines.
Il n’y a aucune honte à constater que l’élection ne s’est pas bien déroulée dans un parti qui n’était pas habitué à ces scrutins internes.

Rien que sur le plan matériel, de telles consultations sont compliquées à organiser;
Espérons donc que cette semaine qui vient permettra d’avancer

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

5 réflexions sur « HALTE AU FEU »

  1. C’est sûr qu’il serait préférable que les polémiques soient moins bruyantes et moins visibles ! C’est sûr qu’il faudrait revoter … sous l’expresse réserve qu’il faille que tout soit fait cette prochaine foi, pour que ce soit clair, simple, transparent et qualitativement fiable. C’est sûr aussi, qu’il serait opportun que le résultat final permette d’organiser le futur de manière à ce que l’efficacité soit de mise pour la direction du parti. Ce qui est sûr, c’est que beaucoup de choses n’ont pas été « normales », et équilibrées. Un score si étroit ne permettait pas d’afficher un résultat concrètement opérationnel. Ce qui est fait, est fait. C’est douloureux.
    Parions que la suite ne soit pas ce que les commentateurs nous prédisent parce que rien que chez nous, dans notre région, semble t’il, le scrutin s’est déroulé sans difficulté et avec une grande clarté quand au résultat. Parions … ou prions !?

  2. Eteindre l’incendie certes, mais pas avec un verre d’eau.
    Pour un tel sinistre, il faut plusieurs casernes, et laisser du temps au temps.Faire preuve de maitrise et attendre que les vents contraires se calment.
    Tout pompier professionnel,ou bénévole d’ailleurs, et j’ajouterais toute personne raisonnable, vous dira qu’un foyer incandescent , plus vite il est traité, moins les dégats sont importants.
    Et s’il faut voter à nouveau, faire en sorte que les esprits échauffés, s’apaisent et évitent cette violence absolue.
    Concrètement si on veut redevenir crédible (c’est-à-dire « éteindre le sinistre »), il faudrait, à mon sens, et je n’ai pas la prétention de détenir la solution, mettre en place un directoire( ce que j’appelle « plusieurs casernes ») pendant quelques mois (« laisser du temps au temps »), chargé d’organiser une Assemblée Générale des adhérents UMP, qui aurait le pouvoir de modifier les statuts actuels, en y incorporant la possibilité de mettre en place un nouveau scrutin, ce qui n’existe pas présentement.
    Et est-ce que les deux protagonistes du moment ne seraient pas bien inspirés de ne pas présenter leur candidature?

  3. « Courage, fuyons ! » Le feu aux trousses, qui ne l’aurait point, avec des ténors de la politique qui devraient se faire sponsoriser par Microlax s’ils envisagent encore longtemps de nous en faire voir de toutes les couleurs. Pas très poétique, je vous l’accorde, mais la métaphore s’impose, pour dire poliment ce qui démange de dire autrement. Du dégoût à l’égout, les dés sont jetés. Rescapé, ce dé de dentellière, chaussé avec élégance,pour éviter tout débordement de langage risquant de heurter les âmes sensibles, sinon de décevoir.

  4. Je suis depuis toujours un sympathisant inconditionnel de l.ump et avant le r.p.r . Le spectacle affligeant auquel nous assistons aujourd’hui entre 2 hommes qu’on avait trop vite qualifiés  » d’Hommes d’Etat » démontre que ni l’un ni l’autre n’est digne de ma confiance. Comment peuvent- ils désormais se présenter devant leurs électeurs comme étant l’alternative sincère et loyale à la politique catastrophique de la gauche au pouvoir? Leur narcissisme, leur cupidité dépassent toutes les bornes. Mon cher ami, vous qui avez toujours démontre , tant à travers notre profession que dans votre engagement politique une rigueur exemplaire, essayez de faire avancer les choses ou quittez ce parti qui sent « la FranceAfrique ».

    1. Je n’ai pas l’habitude de me mêler des affaires des autres, car il y a souvent fort à faire dans sa propre famille.
      Juste une éventuelle proposition quant au futur nom du parti politique du Maire de vertou et de ses leaders nationaux, on garde les mêmes lettres, mais dans le désordre actuel ump peut devenir pmu à condition de trouver le bon cheval.
      Joël Rolland

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