Vu d’Afrique

Ce matin, je rentre de Yaoundé, au CAMEROUN, où j’assistais au 24eme Congrès des Notaires d’Afrique.

Je reviendrai prochainement sur les les projets de l’Association du Notariat Francophone que j’ai largement évoqué avec mes confrères africains.

Dans l’immédiat, petites réflexions africaines, sur la situation de l´UMP.

Vu d’Afrique, là situation est jugé ridicule et navrante et ruine la crédibilité des responsables de l’UMP. La-bas, on connaît « l’arbre à palabres » au pied duquel on discute pour se mettre d’accord.

Je suggère d’en planter un rue de Vaugirard au siège de l’UMP!!!

 

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

7 réflexions sur « Vu d’Afrique »

  1. PARIS — Valérie Trierweiler, en légendant l’album du photographe Stéphane Ruet sur la campagne de François Hollande, confie que « l’homme qu'(elle) aime a eu une femme avant moi. Et il se trouve qu’elle a été candidate à l’élection présidentielle. Je fais avec ».

  2. ? Je n’vois pas le rapport..
    Bref,
    à quelqu’un qui m’adressait via email le message suivant « Nantes : quand les abrutis manifestent contre un aéroport mais pas contre une mosquée… » en rapport à la manif du 17/11, jour qui voyait s’ouvrir (je ne le savais pas) la 10ème mosquée de l’Ouest, j’ai répondu tout de go « Cher … bonjour,
    Je te remercie de tes envois, cependant je ne souhaite pas en faire partie surtout quand il s’agit de message à caractère raciste, ce qui va à l’encontre de ma philosophie de vie.
    De plus, quoi qu’il se passe concernant ce projet d’implantation d’aéroport, je ne conçois pas d’assimiler les manifestants à des « abrutis », ce sont leurs convictions, ils y croient, normal, et vont les défendre avec leurs moyens. On peut débattre là-dessus.
    Il est vrai que même si certains jugent que leur énergie est mal employée, eux ne se trompent pas de cible puisque que là où ils se trouvent à militer ou lutter, ils pensent être à leur place, leur sujet d’opposition n’étant pas à ce moment précis autre chose.

    Surtout, ne pas prendre ma réaction spontanée personnellement, et il ne faut pas tout mélanger, ça n’a strictement rien à voir. Mais en ce moment les sujets politiques ne manquent pas et donnent du grain à tout le monde.. »
    Oui, j’en ai marre, ça s’voit et ça s’lit.
    ça peut même s’entendre, les gens racontent n’importe quoi, se glissent et tombent dans les erreurs de petits chefs avec de petits pouvoirs. C’est pourquoi l’arbre à palabres serait leur faire trop d’honneur.

  3. Je crois que dans l’esprit de notre hôte blogueur, l arbre à palabres n’est pas un honneur mais un endroit d’humilité ou chacun peut écouter l’autre et un endroit ou l.ombre bienvenue du feuillage incite à la sagesse et au dialogue .

  4. Descendre dans la rue pour ceci ou pour cela, se fondre dans la masse ou s’exhiber, c’est une chose. Oser donner son point de vue dans la vie de tous les jours, sous l’arbre à palabres -l’abribus,le parapluie ou le réverbère- sans aucune forme de violence ou de provocation, en est une autre.

    A Notre-Dame des Landes, il y a aussi des professionnels du désordre qui font légion. L’information manipule les naïfs, laissant croire que les méchants sont en uniformes bleus. Les uniformes informes des commandos de perturbateurs qui leur tapent dessus et leur crachent au visage passent inaperçus lorsqu’on se contente de nous montrer en gros plan et de dos les gendarmes mobiles qui, sur ordre, tirent par les pieds « le pauvre gars » qui refuse de quitter le terrain. Du cinéma, il y en a aussi dans ce long métrage, dans ce tissu d’ineptie. Toutes les manifestations sont prétextes à dérive. C’est comme ces filles christophobes, infiltrées dans la manifestation parisienne, qui se plaignent d’avoir été chahutées. Il y a vraiment des gens qui cherchent et qui trouvent. On n’appelle pas ça des chercheurs, mais des perturbateurs, des semeurs de trouble. Ils brouillent l’ordre, l’information, font de l’intox, faussent la réalité et accusent, à tort et à travers.
    Mais qui se demande pourquoi?
    La France est dans le caniveau. Et sur un tas de fumier, le coq chante Cocorico, ce qui devrait plaire aux écolos.
    C’est toujours mieux quand l’histoire finit bien….

  5. Il y a vraiment du « rétropédalage » dans l’air , terme qui semble être une des spécialités du gouvernement Ayrault.
    à Florange, Arnaud Montebourg annonce qu’il ne veut plus voir Mittal en France, qu’il y a un repreneur prêt à investir 400 millions d’euros , sinon il y aura nationalisation.
    Qu’annonce son Premier Ministre ? « Un accord a été trouvé avec le géant indien de l’acier qui va investir sur le site 180 millions d’euros sur cinq ans. » Donc plus de plan social, plus de nationalisation.
    Et Montebourg là dedans ? « Je reste »
    Quant à l »utopique » aéroport de Notre Dame des Landes , alors que les marchés sont passés,une commission de dialogue est mise en place pour entendre opposants et partisans de cet aéroport!.
    Dans quatre mois les experts fourniront leurs conclusions.
    Mais ou va-t-on ? On marche sur la tête.
    Et si cet aéroport ne se faisait pas ?
    A combien s’élèveront les énormes indemnités de désistement dues à l’attributaire du marché ?
    Par qui sommes nous dirigés ? Par des gens prêts à avaler toutes les couleuvres, par des girouettes, par des incompétents notoires, par des figurants …?
    Non seulement nous nous couvrons de ridicule mais , et c’est ce qui est le plus grave, la France n’a plus de légitimité au niveau du monde économique.

    1. Apparemment l’accord trouvé par notre Premier Ministre sous-entend une place particulière pour le site de Basse-Indre. Il faut tenir compte du retour prochain sur les terres nantaises et ne pas trop mécontenter son électorat.Comme quoi la politique n’a pas de fontières, juste des territoires.

  6. R. CONFIANT : Permettez-moi d’insister : quand on dit « partage des ancêtres », beaucoup de gens croient qu’il s’agit d’une jolie formule plus ou moins oeucménique, voire utopique. Or, c’est quelque chose tout ce qu’il y a de plus concret. Quand j’étais enfant, ma grand-mère paternelle chinoise possédait une boutique de demi-gros à la rue Antoine Siger, à Fort-de-France, et donc à quelques encablures de la rue François Arago, la fameuse rue où étaient installés la plupart des commerçants levantins. Enfant, j’ai été bercé par la langue et la musique étranges qui jaillissaient des gros postes de radios noirs grâce auxquels l’après-midi, de vieux Syriens, assis à califourchon sur des chaises à la devanture de leurs magasins, captaient des stations moyen-orientales sur ondes courtes. Plus tard, beaucoup plus tard, devenu étudiant en France, j’ai appris que ces voix qui m’enchantaient étaient celles de l’immense chanteuse égyptienne Oum Kalsoum ou de Farid El-Atrache. Cette langue était bien sûr l’arabe et avec ses sons rauques, ses coups de glotte, elle m’avait fasciné. Donc dans ma sensibilité, quand bien même je n’ai aucun ancêtre syro-libanais, il y a en moi un peu de la culture moyen-orientale. C’est cela la Créolité !

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